Dans tous les cas, deux points clés : observation et prévention.
1 Plus de 20% de la population a un vieillissement normal de la colonne vertébrale, sans pathologie particulière.
2 Le vieillissement du rachis commence tôt pour tous ses tissus constitutifs, donc il faut y penser dès 45-50 ans, non seulement pour toutes les afférences sensorielles motrices mais aussi pour les afférences cognitives et nutritionnelles. La prévention réside dans une activité physique et cognitive régulière. La retraite n’est pas une bonne perspective, la repousser le plus possible.
3 Prendre conscience des lésions séquellaires de l’enfance et acquises de l’âge adulte, quelle que soit leur cause ; au moindre symptôme de détérioration et, en prévention, tout faire pour récupérer l’état fonctionnel antérieur.
4 Le patient doit consulter son médecin traitant dès la constatation de douleurs, de déformation de la colonne vertébrale, de troubles radiculaires, de difficultés à la marche afin que ce dernier l’oriente vers un médecin de rééducation, un neurologue ou un chirurgien orthopédiste à orientation rachidienne pour juger de l’indication adéquate, allant de la nutrition à l’hormonothérapie, de l’appareillage par corset à l’infiltration locale en passant par la vertébro-cimentoplastie ou la chirurgie plus ou moins étendue.