Raymond, 81 ans, souffre d’une lésion exophytique centrale sur la joue droite. L’exérèse de la croûte recouvrant initialement cette anomalie révère une ulcération en « coup d’ongle ».
Le carcinome basocellulaire est le cancer cutané le plus fréquent. Il touche volontiers les hommes de plus de 40 ans au phototype clair (rare chez les asiatiques et les africains).
Les zones photoexposées – visage, cuir chevelu, oreilles, cou – sont les plus couramment atteintes.
En raison d’une croissance lente et de son caractère indolore, il est parfois diagnostiqué tardivement. Les métastases sont exceptionnelles mais l’évolution locale peut s’avérer délabrante.
Trois sous-types existent : superficiel, sclérodermiforme ou nodulaire. Ce dernier est caractérisé par une papule de couleur chair ou translucide (perle), fréquemment cernée de télangiectasies. La partie centrale s’ulcère (cas de ce patient) et une croûte peut se constituer.
Le diagnostic est confirmé par l’anatomopathologie : îlots de cellules tumorales dermiques.
Le traitement privilégié est l’exérèse chirurgicale ; en particulier au niveau des zones à enjeu esthétique. Chez les sujets âgés et/ou ou ayant des comorbidités récusant la chirurgie, l’application de 5-FU ou d’imiquimod est une alternative.
Les zones photoexposées – visage, cuir chevelu, oreilles, cou – sont les plus couramment atteintes.
En raison d’une croissance lente et de son caractère indolore, il est parfois diagnostiqué tardivement. Les métastases sont exceptionnelles mais l’évolution locale peut s’avérer délabrante.
Trois sous-types existent : superficiel, sclérodermiforme ou nodulaire. Ce dernier est caractérisé par une papule de couleur chair ou translucide (perle), fréquemment cernée de télangiectasies. La partie centrale s’ulcère (cas de ce patient) et une croûte peut se constituer.
Le diagnostic est confirmé par l’anatomopathologie : îlots de cellules tumorales dermiques.
Le traitement privilégié est l’exérèse chirurgicale ; en particulier au niveau des zones à enjeu esthétique. Chez les sujets âgés et/ou ou ayant des comorbidités récusant la chirurgie, l’application de 5-FU ou d’imiquimod est une alternative.
Pour en savoir plus
Leblais C, Abi Rached H, Desmedt E, Mortier L. Carcinome basocellulaire : quels traitements ? Rev Prat Med Gen 2017; 31:67-72.
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