Sylvie, 68 ans, consulte car elle a depuis quelques mois une conjonctivite rebelle à différents traitements. En examinant de plus près son œil gauche, on note au niveau de la partie externe de la paupière une lésion qui a l’aspect d’une goutte d’eau (figure ). Une exérèse de cette lésion est alors effectuée.
Le carcinome basocellulaire est la pathologie maligne de la paupière la plus fréquente (> 90 % des cas). Il survient le plus souvent chez l’homme de plus de 60 ans.
Les facteurs en cause sont nombreux : exposition aux rayons ultraviolets, immunosuppression locale (radiothérapie) ou générale, exposition à l’arsenic, etc.
Cliniquement, la lésion est de couleur chair, avec un aspect perlé en partie centrale ou en périphérie.
Cette perle est l’élément pathognomonique de la forme nodulaire du carcinome basocellulaire.
La dermatoscopie peut révéler des structures en roue dentée, des ulcérations et des télangiectasies.
Le diagnostic est confirmé par l’analyse histologique du prélèvement. Le pronostic est excellent, sans risque métastatique. Toutefois, la tumeur a un potentiel destructeur local si on la laisse évoluer, en particulier dans certaines zones (notamment la proximité de l’œil, comme dans notre observation).
Le traitement repose sur la chirurgie (exérèse totale de la lésion), qui peut être délicate dans cette région.
Il est également possible de recourir à la cryothérapie ou aux traitements topiques (imiquimod et 5-FU). Une radiothérapie peut être proposée en cas de formes plus volumineuses et inaccessibles aux traitements précédemment cités.
Dans tous les cas, une surveillance clinique annuelle est nécessaire, à la recherche d’autres localisations (cuir chevelu, oreilles…).
Les facteurs en cause sont nombreux : exposition aux rayons ultraviolets, immunosuppression locale (radiothérapie) ou générale, exposition à l’arsenic, etc.
Cliniquement, la lésion est de couleur chair, avec un aspect perlé en partie centrale ou en périphérie.
Cette perle est l’élément pathognomonique de la forme nodulaire du carcinome basocellulaire.
La dermatoscopie peut révéler des structures en roue dentée, des ulcérations et des télangiectasies.
Le diagnostic est confirmé par l’analyse histologique du prélèvement. Le pronostic est excellent, sans risque métastatique. Toutefois, la tumeur a un potentiel destructeur local si on la laisse évoluer, en particulier dans certaines zones (notamment la proximité de l’œil, comme dans notre observation).
Le traitement repose sur la chirurgie (exérèse totale de la lésion), qui peut être délicate dans cette région.
Il est également possible de recourir à la cryothérapie ou aux traitements topiques (imiquimod et 5-FU). Une radiothérapie peut être proposée en cas de formes plus volumineuses et inaccessibles aux traitements précédemment cités.
Dans tous les cas, une surveillance clinique annuelle est nécessaire, à la recherche d’autres localisations (cuir chevelu, oreilles…).
Pour en savoir plus
Adenis JP, Sabatier A, Robert PY. Les tumeurs des paupières chez les personnes âgées. Journal français d’ophtalmologie 2006;6:687-93.
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