Théo, 4 mois, en parfaite santé, est né avec des angiomes cutanés. Ils sont de plus en plus nombreux depuis sa naissance, dispersés sur tout le corps (figure).
Sa mère ne s’en est pas inquiétée, ayant déjà vu de telles « taches rubis » chez les personnes âgés.
Sa mère ne s’en est pas inquiétée, ayant déjà vu de telles « taches rubis » chez les personnes âgés.
Cette entité rare est aussi appelée hémangiomatose diffuse néonatale. Elle se caractérise par un développement capillaire, en efflorescence, de petites lésions (quelques millimètres de diamètre), dès les premières semaines de vie et au-delà de 1 an.
Touchant la totalité du corps, elle doit faire rechercher une localisation viscérale, rare toutefois : poumons, trachée, cerveau, œil, cœur, et surtout foie. Le pronostic vital peut être engagé s’il y a retentissement hémodynamique : lésions hépatiques volumineuses provoquant (par hyperdébit hépatique) une insuffisance cardiaque à haut débit.
Les formes rapidement évolutives imposent une consultation spécialisée dermatopédiatrique : elles peuvent bénéficier d’une corticothérapie générale à forte dose (2 à 3 mg/kg/j).
Théo a été confié à des dermato-pédiatres, son bilan n’a trouvé aucune atteinte extracutanée. Un suivi mensuel a été organisé. Avec le temps, les hémangiomes ont disparu, sans séquelles esthétiques.
Des cicatrices atrophiques ou une modification de l’élasticité (flaccidité) après régression d’une lésion plutôt volumineuse sont fréquentes : secondaire au remplacement de l’hémangiome par du tissu cicatriciel. l
Touchant la totalité du corps, elle doit faire rechercher une localisation viscérale, rare toutefois : poumons, trachée, cerveau, œil, cœur, et surtout foie. Le pronostic vital peut être engagé s’il y a retentissement hémodynamique : lésions hépatiques volumineuses provoquant (par hyperdébit hépatique) une insuffisance cardiaque à haut débit.
Les formes rapidement évolutives imposent une consultation spécialisée dermatopédiatrique : elles peuvent bénéficier d’une corticothérapie générale à forte dose (2 à 3 mg/kg/j).
Théo a été confié à des dermato-pédiatres, son bilan n’a trouvé aucune atteinte extracutanée. Un suivi mensuel a été organisé. Avec le temps, les hémangiomes ont disparu, sans séquelles esthétiques.
Des cicatrices atrophiques ou une modification de l’élasticité (flaccidité) après régression d’une lésion plutôt volumineuse sont fréquentes : secondaire au remplacement de l’hémangiome par du tissu cicatriciel. l
PouR en savoir plus
– Boccara O, Léauté-Labrèze C. Hémangiomes et malformations vasculaires cutanées. Rev Prat 2017;67:e197-e204.
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