La faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg avait de multiples liens avec le camp de concentration Natzweiler-Struthof pour la réalisation d’expérimentations médicales criminelles au cours de la Seconde Guerre mondiale. Une commission historique indépendante de l’université de Strasbourg a retracé les faits et propose des actions pour une politique mémorielle.

En avril 1947, La Presse médicale publie un article du Dr Jean-Marie Inbona au sujet du « procès des médecins allemands et [de] leur responsabilité dans la technique du génocide ».1 Ce « procès des médecins » (Doctor’s trial) s’est tenu à Nuremberg du 9 décembre 1946 au 20 août 1947. C’est le premier (case one) des douze procès des crimes de guerre mineurs jugés par le tribunal militaire américain à Nuremberg (Nuremberg Military Tribunals, NMT).
Dans le box des accusés, 23 médecins allemands haut placés, accusés d’avoir commis, entre 1939 et 1945, des crimes de guerre « médicaux »2, * les médecins de la Reichsuniversität Straßburg (RUS) entre 1941 et 1944 comptent parmi les grands absents de ce procès historique, alors même qu’ils sont responsables d’expérimentations médicales criminelles commises en Alsace annexée. D’après les connaissances actuelles, ces dernières ont coûté la vie à au moins 144 personnes sur 335 formellement et nommément identifiées comme sujets d’expérimentations ayant subi des préjudices corporels, auxquelles on peut ajouter plus de 233 prisonniers de guerre soviétiques dont les dépouilles, transférées à l’institut d’anatomie, ont servi à des fins de recherche scientifique et d’enseignement.

Une commission s’est penchée sur l’histoire de la Reichsuniversität

Cette histoire, notre histoire, a du mal à passer, même plus de quatre-vingts ans après. Le souvenir reste à vif, l’horreur présente dans les mémoires. Mais l’histoire de cette « université du Reich », une université allemande créée en lieu et place de l’université française de Strasbourg, (fig. 1) repliée durant la guerre à Clermont-Ferrand (et à Clairvivre en Dordogne pour ses établissements hospitaliers), a longtemps été tabouisée et délaissée, cristallisant les non-dits et les mal-dits au fil des décennies dans le milieu universitaire, médical et scientifique, notamment strasbourgeois.
Néanmoins, le 3 mai 2022, après plus de six années de recherches, une commission historique indépendante, mise en place par la présidence de l’université de Strasbourg en 2016, a rendu son rapport sur le passé national-socialiste de la faculté de médecine de la Reichs­universität. Les travaux de la commission trou-vent leur origine dans une polémique largement médiatisée qui éclate, après des années de rumeurs, à la suite de la découverte par le Dr Raphaël Toledano dans les collections de l’université de Strasbourg de « restes humains » datant de la période nazie. Ces préparations humaines concernent l’une des 86 victimes juives assassinées au camp de concentration de Natzweiler-Struthof** entre les 11 et 18 août 19433 après avoir été « sélectionnées » à Auschwitz, dans le but de constituer des spécimens de la collection d’anthropologie médicale physique de l’institut d’anatomie de la Reichsuniversität à Strasbourg.
Les missions fixées à la commission historique consistaient à :
– trancher la question centrale de l’existence ou non de « restes humains » datant de cette période dans les collections de l’actuelle faculté de médecine de Strasbourg ;
– préciser les activités scientifiques et politiques des membres et représentants de la Reichsuniversität et éclairer en particulier l’histoire des expérimentations humaines conduites par trois professeurs de la faculté de médecine et leurs collaborateurs au camp de concentration de Natzweiler (KL Natzweiler), créé en mai 1941 à 50 km de Strasbourg ;
– engager un travail important pour établir les noms, l’identité et les biographies des victimes, pour beaucoup oubliées jusqu’à une période récente ;
– établir les liens multiples entre la faculté de médecine de la Reichsuniversität et le KL Natzweiler ;
– révéler l’intégration de l’hôpital civil dans la Reichs­universität, ainsi que la participation de médecins alsaciens et mosellans au fonctionnement de l’institution national-socialiste, et la place des étudiants alsaciens et mosellans dans cette institution incluant les thèses soutenues par eux.
Enfin, le rapport présente des propositions pour une politique mémorielle en médecine et plus largement à l’échelle de la société civile.

Certaines collections sont sans rapport avec la période nazie

Les résultats essentiels du rapport de la commission concernent en premier lieu la présence de restes humains dans les collections médicales strasbourgeoises. La commission a ainsi identifié trois ensembles de collections qui ont fait l’objet d’une étude approfondie : une série de pièces macroscopiques et microscopiques en pathologie, une collection de lames histologiques en dermatologie et la collection histologique personnelle d’August Hirt. Leur examen n’a montré aucun indice qui laisse penser que ces collections proviennent de victimes involontaires d’expérimentations médicales de l’époque. Elles n’ont, contrairement à la découverte de Raphaël Toledano, aucun lien avec le camp de concentration de Natzweiler. En particulier, la collection de 1 019 lames histologiques d’August Hirt date d’avant 1939 et est donc antérieure à son arrivée à Strasbourg. Elles sont par conséquent sans rapport avec ses recherches criminelles effectuées à la RUS et au KL Natzweiler (fig. 2). Quant aux 134 préparations macroscopiques de l’Institut de pathologie (fig. 3) et aux plus de 4 000 lames histopathologiques datant de la période nazie, les analyses croisées indiquent que leur origine est sans lien avec des expérimentations médicales criminelles ; elles relèvent de la pratique d’autopsies de routine en cours à l’époque.

Des liens avérés entre la Reichsuniversität Straßburg et le camp de concentration de Natzweiler

La commission historique a également approché l’activité scientifique et médicale quotidienne de la Reichs­universität Straßburg. Elle a identifié et analysé 292 thèses de médecine soutenues à la faculté de médecine entre 1941 et 1944, dont 171 thèses inconnues auparavant. Elle a retrouvé, étudié et inventorié quelque 10 000 dossiers de patients (issus des services de psychiatrie, de médecine interne, de pédiatrie, etc.) et cherché à compléter l’identification des noms et les biographies des victimes des crimes médicaux, travail déjà engagé par Hans-Joachim Lang et Raphaël Toledano. Enfin, la commission a établi qu’au moins 96 médecins d’origine alsacienne et mosellane ont été employés par la faculté de médecine de la RUS, soit près de 40 %, placés sous la direction de chefs de service et de directeurs de clinique allemands (et pour la plupart nazis). L’université de Strasbourg et l’hôpital civil s’étaient certes repliés en France libre durant toute la guerre, continuant leurs activités dans l’adversité et la Résistance, action reconnue à la Libération. Mais, avec une participation aussi importante des professionnels médicaux alsaciens et mosellans à la vie des cliniques universitaires de la RUS, il semble difficile de se distancier simplement de son histoire au motif que l’université et l’hôpital strasbourgeois étaient repliés.
De plus, les liens mis au jour entre la faculté de médecine de la Reichsuniversität et le KL Natzweiler (analyses médicales, échanges «confraternels», transferts de détenus malades dans les cliniques, recherche biomédicale au KL Natzweiler, construction d’une chambre à gaz sur demande médicale, etc.) sont si nombreux que l’on peut véritablement parler d’histoires croisées. Ces liens entre ces deux mondes qui ont a priori tout pour s’opposer, remettent en question le « on ne savait pas ! » et l’image qui prévalait jusque-là : celle d’un camp de concentration hermétique au monde extérieur, retiré et isolé dans les Vosges. En réalité, le camp était pleinement intégré dans le paysage local, y compris le paysage médico-sanitaire.

Des « expérimentations biomédicales » multiples

Les recherches biomédicales conduites au KL Natzweiler par trois professeurs de la RUS (Eugen Haagen, Otto Bickenbach et August Hirt) sont connues depuis leur jugement par le tribunal militaire de Metz en 1952 et de Lyon en 1954 et un renouveau historiographique à leur sujet depuis les années 1990-2000. Plutôt que de réitérer ici une longue litanie des expériences et de leurs responsables criminels, présentons-les par la biographie d’une des victimes.
Né le 14 septembre 1907 à Nagold dans le Wurtem­berg, land du sud-ouest de l’Allemagne, Karl Heinrich Kirn (fig. 4) effectue une scolarité élémentaire dans sa ville natale, qu’il complète par un apprentissage du métier de sculpteur, avant de travailler comme employé de maison à Stuttgart et Göppingen. À partir de la fin des années 1920, il est condamné à dix reprises à des amendes et à des peines de prison pour vol, escroquerie et homosexualité. Le 25 novembre 1942, il est transféré au KL Natzweiler, où il reçoit le matricule 1656 et le triangle vert des détenus de droit commun. Peu de temps après son arrivée, il est soumis aux expérimentations du professeur d’anatomie August Hirt avec le gaz de combat ypérite, ce dernier cherchant à étudier les effets du gaz et testant un antidote à base de vitamines. Karl Kirn décède le 21 décembre 1942 d’une pneumonie et d’une « paralysie de l’appareil respiratoire », qui sont en réalité des suites de lésions causées par l’ypérite.
À l’intérieur même du camp, une partie de la baraque n° 5 devient, pour les besoins de la recherche, une « station expérimentale », qui est en réalité une annexe de la Reichsuniversität Straßburg. Les expérimentations d’August Hirt avec l’ypérite marquent alors le début d’une meurtrière série d’expérimentations humaines considérées comme « importantes pour l’effort de guerre ».
Après Hirt, le professeur de médecine interne Otto Bickenbach (1901-1971) engage une étude sur l’action de l’urotropine comme traitement préventif contre le gaz de combat appelé phosgène. À partir d’avril 1943 et avec l’accord d’Himmler, il utilise des détenus du camp pour étendre ses travaux de l’animal à l’homme dans la chambre à gaz du camp construite expressément pour ces expérimentations. La chambre à gaz fonctionne ici comme un dispositif d’enregistrement scientifique. Elle devient ensuite, après transformation, le lieu de mise à mort des 86 personnes juives, sélectionnées et déportées d’Auschwitz à Natzweiler pour Hirt et son projet de constitution d’une collection de squelettes de « commissaires judéo-bolchéviques ».
Enfin, le professeur Eugen Haagen, éminent virologiste, utilise de nombreux détenus entre 1943 et 1944, notamment pour ses recherches sur la vaccination contre le typhus.
En dehors de ces expérimentations humaines et criminelles commises au KL Natzweiler, il a été démontré que des expérimentations médicales non éthiques se sont également produites dans les murs de l’hôpital civil à Strasbourg. Deux thèses de médecine, dirigées par le professeur de dermatologie Willy Leipold, cherchaient à déterminer comment diminuer la réaction physique (rougeur, démangeaison, formation d’œdème) provoquée par des piqûres de punaises chez le soldat. Réalisées à la clinique dermatologique en 1944, 130 personnes non consentantes sont forcées de se coucher sur le ventre afin d’exposer leur dos, inaccessible au grattage, aux piqûres des punaises que l’expérimentateur y dépose pour en étudier la réaction (fig. 5). Jusqu’à présent, l’identification de ces victimes reste impossible, en l’absence des dossiers médicaux de la clinique de dermatologie.

Biographie de Natacha Smoliarowa, emblématique

Par ailleurs, l’analyse d’environ 10 000 dossiers de patients des cliniques universitaires de la RUS permet de reconstruire des récits de vie de patientes. Captivantes, ces biographies interrogent le travail médical et élargissent la définition de la notion de victime de l’épo­que. La biographie de Natacha Smoliarowa en est un exemple saisissant. En Ukraine annexée par les nazis, le recrutement de travailleurs destinés à être envoyés en Allemagne a débuté lors de l’hiver 1941-42. Au cours de l’été 1942, Natacha Smoliarowa, âgée d’à peine 17 ans, est déportée en Alsace. On ne sait presque rien de sa vie avant sa déportation, seulement qu’elle est née le 20 septembre 1923 à Kharkov (aujourd’hui Kharkiv, en Ukraine) et qu’elle y a suivi sa scolarité. Comme tant d’autres jeunes femmes, elle a été arrachée à son environnement familier et n’a peut-être même pas eu l’occasion de dire au revoir à sa famille. La violence de cette politique de recrutement en Ukraine contraste avec le commentaire lapidaire du dossier médical de la clinique psychiatrique de la RUS qui indique simplement : « [C]’est la guerre qui l’a amenée à Colmar. » Elle était employée comme « travailleuse de l’Est » ­(Ostarbeiterin) dans la « fabrique alsacienne de soie artificielle » jusqu’en mai 1943, puis conduite à l’usine métallurgique de la société Comessa à Strasbourg-­Schiltigheim, travaillant ainsi pour l’industrie de l’armement. Isolée et sans nouvelles de sa famille, elle tente de mettre fin à ses jours ; la blessure grave qu’elle s’est infligée au cou a d’abord été soignée à la clinique chirurgicale de la RUS. Natacha a ensuite été transférée à la clinique psychiatrique, où le diagnostic de schizophrénie a été posé, avant d’être transférée à l’asile psychiatrique de Stephansfeld le 15 septembre 1943. Le rapport d’admission précise : « [r]este allongée, raide et immobile, dans son lit, complètement indifférente, ne répond à aucune interpellation, refuse de s’alimenter, si bien qu’elle doit l’être par sonde ». Après quelques séances d’électroconvulsivothérapie, l’« état stuporeux […] [semble] progressivement se dissiper ». La malade commence à parler, mais seulement en russe, elle est donc incompréhensible. Pour autant, l’évolution encourageante de son état de santé après les séances d’électrochocs n’a pas duré, et son état mental est demeuré fragile. Natacha Smoliarowa est restée internée à l’asile de Stephansfeld même après le retrait des Allemands de Strasbourg. L’observation suivante (écrite en français) apparaissant dans son dossier médical date de la fin de l’année 1944 et n’indique aucune évolution. Par la suite, les notes s’espacent et se raréfient. Un examen radiologique effectué en 1952 fait pour la première fois apparaître une infiltration des poumons d’origine infectieuse, qui se révéla être une tuberculose pulmonaire. Les médicaments antituberculeux de l’époque n’ont pas empêché la maladie de progresser, et Natacha Smoliarowa s’éteint à Stephansfeld le 25 mars 1953. La Libération n’en a pas été une pour elle, si bien que Natacha Smoliarowa a été littéralement oubliée à Stephansfeld jusqu’à la fin de ses jours.

Questionnement éthique essentiel sur les fondements de la biomédecine actuelle

Les données et récits présentés ici posent à notre sens la question : « En quoi cette histoire concerne la faculté et le corps des médecins alsaciens et mosellans de l’époque et d’aujourd’hui ? ». Ils interrogent plus largement les médecins et les étudiants en médecine actuels sur les motifs de la participation forte de la profession médicale aux hiérarchisations entre personnes et vies humaines, à la sélection de « vies indignes d’être vécues » et, in fine, à l’exploitation de détenus dans des camps et d’espaces dérégulés afin d’accélérer et de radicaliser l’exposition et parfois la mise à mort délibérément calculée de « sujets expérimentaux » devenus matériaux à essais. Ils questionnent aussi, comme dans le cas de Natacha Smoliarowa, une simple indifférence des soignants.
Le procès des médecins jugés à Nuremberg en 1947 a révélé au grand jour les crimes médicaux nazis qui interrogent non seulement la médecine, mais, avec elle, un des fondements du lien social de notre société. Il témoigne d’une réflexion essentielle sur les fondements de la biomédecine actuelle et d’un moment décisif pour comprendre l’émergence d’une conscience critique soucieuse d’éthique en médecine et plus généralement avec des personnes fragiles ou fragilisées, qu’elles se prêtent à la recherche biomédicale ou non.
Le travail historique de la commission élargit la focale. Il démontre que les distanciations de l’époque après-guerre et des procès des médecins, qui recherchent la responsabilité et la culpabilité des médecins allemands, font la part belle à une compréhension approfondie « des motifs qui ont poussé ces médecins à participer à cette vaste entreprise d’extermination ayant abouti à la mort de millions d’êtres humains dans les plus atroces souffrances ».1 C’est en ceci que notre analyse concerne la médecine d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Devoir de mémoire et de reconnaissance

Renverser l’inhumaine réduction de personnes à des sujets, puis à des objets de recherche, et à des matricules déshumanisés, c’est l’objet du travail de la commission, qui a cherché avant tout à rétablir les noms des victimes et à écrire leur biographie, leurs chemins de vie et leurs souffrances. Cette connaissance impliquée ouvre sur une reconnaissance et sur la mémoire des victimes. De nombreux procès médicaux après 1945 ont constamment montré qu’une telle reconnaissance et mémoire, souvent exprimées par les victimes de scandales médicamenteux, de la thalidomide des années 1960 au Mediator en 2009, sous la formule de « plus jamais ça », constitue la demande première et centrale en cas d’injustice ou de scandale médical. Mettre ainsi en récit leurs histoires de vie – et non pas seulement celles de leur maladie – fait de leur histoire la nôtre. 

*L’inculpation pour crimes de guerre médicaux n’existe pas formellement dans la procédure juridique, mais le terme est revendiqué devant les atrocités commises par des médecins dans leurs fonctions professionnelles par le psychiatre américain John West Thompson.** Natzweiler-Struthof est un camp de concentration nazi implanté en 1941 sur le territoire de l’Alsace annexée par l’Allemagne nazie.Pour en savoir plus : Le dossier, la revue de presse ainsi que le rapport de la commission peuvent être consultés à l’adresse suivante : https://www.unistra.fr/universite/notre-histoire/rapport-de-la-commission-historique-pour-lhistoire-de-la-reichsuniversitaet-strassburg-rusUne exposition se tient jusque décembre 2023 au Centre européen du résistant déporté (fig. 6).

Encadre

Un wiki éditorialisé pour rassembler les données sur la

En complément du rapport a été publié le projet de site web collaboratif (wiki) intitulé « Biographies autour de la Medizinische Fakultät der Reichsuniversität Straßburg (1941-1944) » (rus-med.unistra.fr). Il s’agit tout à la fois d’une base de données biographiques et d’une publication numérique d’informations, d’enseignements et de recherches collaboratives, interactives et évolutives concernant les membres, les étudiants ainsi que les patients et les victimes de la faculté de médecine de la RUS. Hébergé par l’université de Strasbourg, le wiki Rus-Med est publié en accès ouvert ; il est non commercial, d’intérêt public et conçu selon les standards scientifiques et historiques universitaires. Il s’agit d’un wiki éditorialisé, en ce sens que toutes les données saisies sont validées et expertisées scientifiquement par les membres du comité éditorial avant leur publication en ligne et leur diffusion publique.

Références

1. Jean-Marie Inbona, Le procès des médecins allemands, leur responsabilité dans la technique du génocide. La Presse médicale 1947;55(21):250‑1.
2. Paul Weindling, John W. Thompson: Psychiatrist in the shadow of the holocaust. Rochester, NY: Rochester University Press 2010.
3. Hans-Joachim Lang, Des noms derrière des numéros. L’identification des 86 victimes d’un crime nazi. Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2018.

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