Ce jeune homme de 27 ans consulte pour des lésions papuleuses violacées multiples au niveau des bourses et du gland. Malgré l’application d’un dermocorticoïde, elles évoluent, devenant plus proéminentes et nodulaires. Biopsie et dépistage des IST sont réalisés.
Liée à l’infection par un herpès virus humain (HHV-8), elle existe sous 4 formes : classique (en général à évolution lente et indolente, caractérisée par des papules violines prédominant aux membres inférieurs, s’associant à un lymphœdème, survenant surtout chez les hommes âgés) ; endémique (en Afrique subsaharienne, maladie plus agressive observée chez l’enfant avec des nodules disséminés, des lésions infiltrantes parfois viscérales) ; iatrogène (sujets sous immunosuppresseurs ou greffés) ; enfin, épidémique associée à l’infection par le VIH et transmise par voie sexuelle, comme chez ce patient dont elle a révélé la séropositivité.
Fréquente dans la population homosexuelle masculine (mais beaucoup moins depuis l’avènement des trithérapies antirétrovirales), elle peut être très agressive et se compliquer de manifestations viscérales, notamment digestives et pulmonaires. Les trithérapies, en contrôlant efficacement la réplication du VIH, entraînent le plus souvent une régression complète des lésions kaposiennes.
Fréquente dans la population homosexuelle masculine (mais beaucoup moins depuis l’avènement des trithérapies antirétrovirales), elle peut être très agressive et se compliquer de manifestations viscérales, notamment digestives et pulmonaires. Les trithérapies, en contrôlant efficacement la réplication du VIH, entraînent le plus souvent une régression complète des lésions kaposiennes.
Pour en savoir plus
Dupin N, Deleuze J. Maladie de Kaposi et virus HHV-8 : un modèle cutané de l’immunodéprimé. Rev Prat 2014;64:311-6.
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