Olivier, 49 ans, consulte pour une lésion blanche des lèvres (photo, flèche bleue ). Apparue il y a plusieurs mois, elle augmente en taille, et il craint une tumeur maligne. Il fume depuis trente ans deux à trois paquets par jour (voir état dentaire : flèche rouge, et nicotine déposée sur les doigts et les ongles : flèche verte ).
Trois constituants de la cigarette ont des actions sur les lèvres et la bouche :
– la nicotine provoque une vasoconstriction périphérique et inhibe la formation du collagène ;
– le monoxyde de carbone réduit la concentration tissulaire en O2 ;
– l’acide cyanhydrique perturbe les enzymes ayant un rôle dans la cicatrisation.
Au niveau des lèvres des fumeurs, une kératose homogène maculopapulaire peut s’observer entre le tiers moyen et le tiers médian de la lèvre inférieure (localisation correspondant au contact de la cigarette).
Elle est blanche, aux limites souvent mal définies, parfois accompagnée d’une lésion en miroir sur la lèvre supérieure.
L’arrêt du tabac est primordial ; la kératose est réversible après sevrage.
Le risque principal est celui de transformation maligne (carcinome épidermoïde) en cas de poursuite du tabagisme.
– la nicotine provoque une vasoconstriction périphérique et inhibe la formation du collagène ;
– le monoxyde de carbone réduit la concentration tissulaire en O2 ;
– l’acide cyanhydrique perturbe les enzymes ayant un rôle dans la cicatrisation.
Au niveau des lèvres des fumeurs, une kératose homogène maculopapulaire peut s’observer entre le tiers moyen et le tiers médian de la lèvre inférieure (localisation correspondant au contact de la cigarette).
Elle est blanche, aux limites souvent mal définies, parfois accompagnée d’une lésion en miroir sur la lèvre supérieure.
L’arrêt du tabac est primordial ; la kératose est réversible après sevrage.
Le risque principal est celui de transformation maligne (carcinome épidermoïde) en cas de poursuite du tabagisme.
Pour en savoir plus
Kuffer R, Lombardi T, Husson-Bui C, Courrier B, Samson J. La muqueuse buccale, de la clinique au traitement. Ed. MED’COM 2009.
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