Mme S, 36 ans, consulte pour une plaie purulente, croûteuse, très douloureuse et mélicérique au niveau d’un tatouage de la jambe droite. Deux semaines auparavant, elle avait eu une dépilation des deux jambes au laser. À l’examen, il existe une adénopathie inguinale homolatérale. Un prélèvement cutané révèle la présence de Pseudomonas aeruginosa. Une double antibiothérapie de quinze jours a permis la guérison, au prix toutefois d’une cicatrice.
La dépilation laser peut se faire selon plusieurs profils thermiques (longueurs d’onde et durées d’impulsion différentes). Elle entraîne la destruction des cellules de l’épithélium du bulbe pileux, par nécrose ischémique.
Plusieurs passages sont nécessaires, car l’efficacité est meilleure sur les poils en phase anagène, et tous les bulbes ne sont pas dans cette phase de façon simultanée.
La dépilation laser n’est efficace que sur les bulbes pileux pigmentés. En effet, la thermolyse est conduite par la mélanine. Elle n’est donc pas indiquée pour les poils blancs, blonds ou roux.
Elle peut entraîner dans ses suites immédiates une réaction inflammatoire, l’apparition de croûtes et une hypo- ou hyperpigmentation, habituellement réversibles.
Sur un tatouage, la dépilation laser a une activité sélective sur les bulbes pileux, ce qui préserve les tissus adjacents. Toutefois, les pigments du tatouage, en fonction de leurs caractéristiques (couleur, composition), absorbent simultanément l’énergie thermique, ce qui peut altérer gravement les tissus avoisinants.
La dépilation laser sur zone tatouée peut ainsi être à l’origine (selon le type de peau, la localisation, l’exposition solaire, etc.) de complications douloureuses, comme des brûlures du second degré pouvant évoluer en cicatrices atrophiques ou chéloïdes. Elle doit donc être évitée !
Plusieurs passages sont nécessaires, car l’efficacité est meilleure sur les poils en phase anagène, et tous les bulbes ne sont pas dans cette phase de façon simultanée.
La dépilation laser n’est efficace que sur les bulbes pileux pigmentés. En effet, la thermolyse est conduite par la mélanine. Elle n’est donc pas indiquée pour les poils blancs, blonds ou roux.
Elle peut entraîner dans ses suites immédiates une réaction inflammatoire, l’apparition de croûtes et une hypo- ou hyperpigmentation, habituellement réversibles.
Sur un tatouage, la dépilation laser a une activité sélective sur les bulbes pileux, ce qui préserve les tissus adjacents. Toutefois, les pigments du tatouage, en fonction de leurs caractéristiques (couleur, composition), absorbent simultanément l’énergie thermique, ce qui peut altérer gravement les tissus avoisinants.
La dépilation laser sur zone tatouée peut ainsi être à l’origine (selon le type de peau, la localisation, l’exposition solaire, etc.) de complications douloureuses, comme des brûlures du second degré pouvant évoluer en cicatrices atrophiques ou chéloïdes. Elle doit donc être évitée !
Pour en savoir plus
Baranska A, Shawket A, Jouve M, et al. Unveiling skin macrophage dynamics explains both tattoo persistence and strenuous removal. J Exp Med 2018;215(4):1115-33.
Kluger N. Complications des tatouages. Rev Prat Med Gen 2018;32(1001):381-3.
Mazer JM, Jourdan M. Les lasers en dermatologie. Rev Prat Med Gen 2018;32(999):287-93.
Kluger N. Complications des tatouages. Rev Prat Med Gen 2018;32(1001):381-3.
Mazer JM, Jourdan M. Les lasers en dermatologie. Rev Prat Med Gen 2018;32(999):287-93.
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