Jeanine, 53 ans, a remarqué une lésion asymptomatique érythémateuse au niveau du palais. Elle craint d’avoir une infection sexuellement transmissible (IST), car elle a eu des rapports oraux non protégés avec plusieurs partenaires.
Appelé également palatite ou érythème palatin, c’est une lésion purpurique qui fait suite à un traumatisme au niveau du palais, lié généralement à la pratique intense du sexe oral.
Le tableau clinique est assez stéréotypé : il s’agit le plus souvent de jeunes femmes ayant des lésions asymptomatiques, de découverte fortuite, lors du brossage de dents par exemple. On observe une ou plusieurs lésions à type de pétéchies parfois confluentes (comme chez cette patiente) au niveau du palais mou, épargnant l’uvule et le mur pharyngé postérieur. La muqueuse en regard est tout à fait saine. Les lésions disparaissent habituellement en quelques jours, sans séquelles.
Bien sûr, nous avons conseillé à cette patiente de se protéger lors des rapports sexuels ; un bilan à la recherche d’IST est également prescrit.
Le tableau clinique est assez stéréotypé : il s’agit le plus souvent de jeunes femmes ayant des lésions asymptomatiques, de découverte fortuite, lors du brossage de dents par exemple. On observe une ou plusieurs lésions à type de pétéchies parfois confluentes (comme chez cette patiente) au niveau du palais mou, épargnant l’uvule et le mur pharyngé postérieur. La muqueuse en regard est tout à fait saine. Les lésions disparaissent habituellement en quelques jours, sans séquelles.
Bien sûr, nous avons conseillé à cette patiente de se protéger lors des rapports sexuels ; un bilan à la recherche d’IST est également prescrit.
Pour en savoir plus
Kluger N. Le purpura vélo-palatin « a vacuo » de Barthélémy (1928) revisité. Annales de dermatologie et de vénéréologie 2017;44:81-3.
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