L’arrêt d’un IPP qui a été pris pendant plusieurs semaines expose à un risque de « rebond acide » : la sécrétion acide passe au-dessus des niveaux de prétraitement, phénomène contribuant à la dépendance. Ce rebond acide serait proportionnel à la durée et au niveau de la suppression acide, apparaissant quelques semaines après le début du traitement et persistant plusieurs mois après l’arrêt. Comment l’éviter ?
Idéalement, il faudrait réaliser un sevrage au cas par cas, en fonction du temps d’exposition, du délai de survenue et de l’intensité des symptômes.
En pratique, on baisse graduellement sur quelques semaines chez les sujets traités plus de 2 mois. Trois stratégies : diminution de la dose (de moitié par exemple), espacement des prises (une prise tous les 2 jours), ou prise à la demande en cas de symptômes.
L’arrêt d’un IPP qui a été pris pendant plusieurs semaines expose à un risque de « rebond acide » : la sécrétion acide passe au-dessus des niveaux de prétraitement, phénomène contribuant à la dépendance. Ce rebond acide serait proportionnel à la durée et au niveau de la suppression acide, apparaissant quelques semaines après le début du traitement et persistant plusieurs mois après l’arrêt.
Comment l’éviter ?
Idéalement, il faudrait réaliser un sevrage au cas par cas, en fonction du temps d’exposition, du délai de survenue et de l’intensité des symptômes.
En pratique, on baisse graduellement sur quelques semaines chez les sujets traités plus de 2 mois. Trois stratégies : diminution de la dose (de moitié par exemple), espacement des prises (une prise tous les 2 jours), ou prise à la demande en cas de symptômes.
D’après : Macaigne G. IPP : pas sans danger ? Rev Prat Med Gen 2018;32(1011);830-1.