Marguerite, 75 ans, consulte pour l’apparition depuis six semaines de lésions sur sa jambe gauche.

Figure (Antoine Bertolotti, La Revue du Praticien)
Question 1 - Sur cette photo vous décrivez (une ou plusieurs réponses exactes) :
Les lésions sont profondes. Il s’agit d’ulcération et non d’érosion.
Il n’y a pas de nécrose (lésion noirâtre).
Il s’agit de ce léger dépôt blanchâtre visible sur l’ensemble des ulcérations.
Il n’y a pas de lésions crouteuse mélicérique en faveur d’une surinfection à streptocoque ou staphylocoque.
Il n’y a pas de lésions à type d’érosions polycycliques.
Question 2 - À l’examen clinique et l’interrogatoire vous recherchez (une ou plusieurs réponses exactes) :
Son absence vous orientera vers un ulcère artériel.
Sa présence vous orientera vers un ulcère artériel.
Sa présence pourrait vous faire évoquer une angiodermite nécrotique (ou un ulcère artériel).
Sa présence pourrait vous faire évoquer une angiodermite nécrotique (ou un ulcère artériel).
Sa présence pourrait vous faire évoquer une angiodermite nécrotique (ou un ulcère artériel).
La patiente vous informe être hypertendue depuis deux ans, mais bien contrôlée par son traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion. Elle ne rapporte pas de douleur spontanément, en revanche les soins sont douloureux. Il n’y a pas de limitation du périmètre de marche et vous percevez correctement le pouls pédieux. Elle n’a pas voyagé ces dernières années et n'a pas de fièvre.
 Question 3 - Quelle est votre hypothèse la plus probable ?
Il n’y a pas d’absence de pouls pédieux, ni de limitation du périmètre de marche. La plaie n’est pas spontanément douloureuse.
Il n’y a pas d’absence de pouls pédieux, ni de limitation du périmètre de marche. La plaie n’est pas spontanément douloureuse.
La plaie n’est pas spontanément douloureuse et elle n’est pas diabétique. La plaie n’est pas nécrotique.
Il n’y a pas d’argument clinique pour une infection cutanée, ni une surinfection cutanée.
Question 4 - Afin de confirmer votre diagnostic vous proposez de réaliser en première intention (une ou plusieurs réponses exactes) :
Il est nécessaire de réaliser au moins une échographie veineuse Doppler.
N’a pas d’intérêt.
À proposer éventuellement devant un ulcère artériel.
Il n’y a pas d’indication ici à cet examen.
Question 5 - Vous prescrivez une échographie Doppler veineuse. Vous expliquez au patient que (une ou plusieurs réponses exactes) :
Il n’y a pas de préconisation nécessaire
Il faudra pour cela réaliser une échographie Doppler artérielle.
L’échographie Doppler veineuse confirme qu’il s’agit effectivement d’un ulcère veineux.
Question 6 - Vous préconisez la prise en charge suivante (une ou plusieurs réponses exactes) :  
À donner un peu avant les soins infirmiers.
Pour retirer la fibrine et aider à la cicatrisation.
Il n’y a pas d’indication aux antiseptiques. Un lavage à l’eau et au savon est suffisant.
Il n’y a pas d’indication à une antibiothérapie préventive.
Traitement essentiel !
Vos soins locaux ont permis une nette amélioration de ses ulcères, mais depuis cinq jours elle signale un prurit très inconfortable en regard des berges des ulcères.
Question 7 - Votre principale hypothèse est : 
Il est important d’avoir en tête systématiquement le diagnostic de gale lorsqu’un patient se plaint de prurit, mais une gale au niveau spécifiquement de l’ulcère n’est pas le plus fréquent dans ce contexte.
Très rare dans ce type de circonstance et ne s’exprimant pas spécifiquement par un prurit.
Il faut bien entendu garder en tête ce type de complication, mais elle ne s’exprime pas généralement par un prurit, mais plutôt par des croûtes jaunâtres mélicériques.
Près de 20 % des patients développent une dermite de contact aux pansements employés.
Le prurit ne serait pas le point d’appel clinique, mais plutôt une lésion bourgeonnante isolée chez un patient ayant un ulcère très chronique.
 

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