Exemples d’axes de travail en thérapie non médicamenteuse et en éducation thérapeutique avec les patients ayant une anorexie mentale à début précoce

❙ Les pensées anorexiques : on parle souvent aux enfants souffrant d’anorexie mentale prépubère de « la petite voix de l’anorexie » pour mettre à distance des pensées qui parlent des craintes concernant le poids, la silhouette, de la peur de grossir… Ce sont des pensées automatiques, qui viennent toutes seules et qui sont le reflet du mal-être que ressent l’enfant
❙ La gestion de l’anxiété : l’angoisse concerne souvent des préoccupations quant à la prise de poids et à l’apparence physique. Elle peut aussi porter sur la crainte du jugement des autres, sur la peur de grandir, de voir sa silhouette se modifier. Les motifs d’inquiétude peuvent être très variés
❙ Les « tricheries » : elles font partie des symptômes de l’anorexie, par exemple dissimulation de nourriture ou stratégies de modification du poids lors des pesées
❙ La dysmorphophobie : c’est une préoccupation excessive pour certaines parties du corps considérées comme imparfaites et généralement trop grosses. Il y a un décalage entre la silhouette réelle de l’enfant et l’idée qu’il s’en fait
❙ L’hyperactivité : le fait de réaliser une activité physique de manière intensive et excessive. Cette hyperactivité vise à dépenser de l’énergie, à brûler des calories (courir sans cesse y compris sur place, monter et descendre les escaliers++, gainage permanent, squats, ne jamais s’asseoir de la journée…)
❙ L’estime de soi : l’anorexie mentale à début précoce s’accompagne généralement d’une faible estime de soi, d’une vision négative de soi-même et d’une anxiété quant au regard des autres
❙ La reconnaissance et l’expression des ressentis émotionnels : souvent l’enfant anorexique est en difficulté avec l’expression de ses émotions
❙ L’autonomie alimentaire : à terme, l’objectif est que l’enfant soit capable de gérer sa ration alimentaire et d’avoir une alimentation diversifiée, y compris en société
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