Plusieurs facteurs participent à allonger le délai entre l’émergence des premiers symptômes de la maladie et l’instauration d’un traitement antipsychotique :
- des facteurs liés à la maladie : le défaut de conscience de la maladie (absence de conscience que des changements [dans la cognition, la perception...] sont la conséquence d’une pathologie : mauvais insight), certains symptômes de la maladie comme les symptômes négatifs, avec l’incapacité à initier des activités (dont l’activité de consulter un médecin : avolition), le retrait social (qui limite la possibilité pour les proches à s’apercevoir des changements/symptômes chez le patient), le mode d’entrée dans la maladie de façon « insidieuse » (instauration progressive des symptômes) plutôt que « brutal » ou avec l’émergence des premiers symptômes de type négatif qui interpellent moins que les symptômes positifs (idées délirantes et hallucinations) et peuvent mimer un épisode dépressif ;
– des facteurs sociaux et environnementaux ;
– le fonctionnement du sujet avant la maladie.
