Critères diagnostiques de l’épisode maniaque

Il se caractérise par l’association d’un critère principal et d’au moins 3 critères secondaires (4 si l’humeur est uniquement irritable). Les symptômes doivent durer au moins 7 jours

Irritabilité plus fréquente. Le changement d’humeur doit être épisodique, sévère, en rupture avec l’état antérieur et non lié au tempérament. La distinction entre humeur dépressive irritable et épisode maniaque peut être difficile. Un temps d’observation en milieu hospitalier est souvent nécessaire. L’épisode maniaque ne répond généralement pas à la prise en charge psychothérapeutique seule

Là encore, il faut documenter un changement sur une période donnée

L’euphorie et la mégalomanie sont d’interprétation plus délicate chez le sujet jeune et la plupart du temps ne revêtent pas de caractère pathologique. Il convient de tenir compte : de l’âge développemental (fonctionnement égocentré du petit) ; de la persistance de mécanismes de défense immatures marquées par des pensées magiques et/ou conjuratoires ; d’un contexte de traumatismes à répétition avec des réponses grandioses

Signe relativement spécifique si prise de substance éliminée (p. ex. se sentir reposé après 3 heures de sommeil)

À distinguer d’une logorrhée anxieuse

Signe relativement spécifique, à distinguer de la désorganisation de la pensée (cf. infra dans SDP).

Une rupture nette avec le fonctionnement antérieur doit être notée pour faire la différence avec le TDAH. À distinguer de l’hypervigilance observée dans les troubles anxieux (p. ex. l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou insignifiants)

Une rupture nette avec le fonctionnement antérieur doit être notée pour faire la différence avec le TDAH

Les troubles du comportement, voire les conséquences médico-légales des conduites de désinhibition (fugues, agressions, viol) sont parfois au premier plan