Damien, militaire de 26 ans, consulte pour l’apparition depuis dix jours de plaques érythémato-papuleuses au niveau de la joue gauche, des plis inguinaux et des aisselles. Ces lésions, placées sur des zones de frottement, sont douloureuses.
benoit.freville @intradef.gouv.fr
Autrement nommée « épidermatophytie circinée » et anciennement « herpès circiné »1, la dermatophytie circinée est causée par des champignons filamenteux de transmission interhumaine, animale ou tellurique. La pénétration du germe dans l’épiderme se fait à la faveur d’une excoriation cutanée (même minime).
Les dermatophyties apparaissent trois semaines après le contact.2 Souvent prurigineuses, ce sont des lésions érythémateuses s’étalant progressivement, de façon centrifuge et formant un cercle bien délimité. Leur périphérie prend un aspect érythématopapuleux, recouverte de squames, voire de petites vésicules (d’où son appellation ancienne). Leur centre, clair et d’aspect cicatriciel, a tendance à guérir spontanément. La peau glabre est la localisation typique, mais des atteintes palmoplantaires sont possibles.
Les diagnostics différentiels à évoquer sont essentiellement l’eczéma, le psoriasis, le lupus érythémateux, l’érythème migrant ou la lésion initiale d’un pityriasis rosé de Gibert.
Le traitement est uniquement local si les lésions sont limitées : dérivés imidazolés, ciclopirox olamine 1 % crème ou terbinafine 1 % crème (1 ou 2 applications par jour pendant 2 à 4 semaines). En cas de lésions palmoplantaires, inflammatoires, étendues ou multiples (> 3), on associe un traitement oral (terbinafine 250 mg x 1/j durant 1 mois ou, lorsqu’elle sera de nouveau disponible, griséofulvine 1 g/j).2
Autrement nommée « épidermatophytie circinée » et anciennement « herpès circiné »1, la dermatophytie circinée est causée par des champignons filamenteux de transmission interhumaine, animale ou tellurique. La pénétration du germe dans l’épiderme se fait à la faveur d’une excoriation cutanée (même minime).
Les dermatophyties apparaissent trois semaines après le contact.2 Souvent prurigineuses, ce sont des lésions érythémateuses s’étalant progressivement, de façon centrifuge et formant un cercle bien délimité. Leur périphérie prend un aspect érythématopapuleux, recouverte de squames, voire de petites vésicules (d’où son appellation ancienne). Leur centre, clair et d’aspect cicatriciel, a tendance à guérir spontanément. La peau glabre est la localisation typique, mais des atteintes palmoplantaires sont possibles.
Les diagnostics différentiels à évoquer sont essentiellement l’eczéma, le psoriasis, le lupus érythémateux, l’érythème migrant ou la lésion initiale d’un pityriasis rosé de Gibert.
Le traitement est uniquement local si les lésions sont limitées : dérivés imidazolés, ciclopirox olamine 1 % crème ou terbinafine 1 % crème (1 ou 2 applications par jour pendant 2 à 4 semaines). En cas de lésions palmoplantaires, inflammatoires, étendues ou multiples (> 3), on associe un traitement oral (terbinafine 250 mg x 1/j durant 1 mois ou, lorsqu’elle sera de nouveau disponible, griséofulvine 1 g/j).2
Pour en savoir plus
1. Association française des enseignants en parasitologie. Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales. 3e éd, Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson, 2013.
2. Viguié-Vallanet C, Bonnet C. Dermatomycoses métropolitaines (hors pityriasis versicolor). EMC Dermatologie 2014;9(3):1-14.
2. Viguié-Vallanet C, Bonnet C. Dermatomycoses métropolitaines (hors pityriasis versicolor). EMC Dermatologie 2014;9(3):1-14.
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