Une fois l’urgence vitale écartée grâce à l’examen clinique et la réalisation d’un électrocardiogramme (ECG), la démarche diagnostique consiste en la mesure de la concentration d’hormone parathyroïdienne (PTH). Dans les causes où la calcémie (Ca) est augmentée et la PTH inadaptée (donc PTH-dépendantes), on évoquera une hyperparathyroïdie primitive (pHPT), une hypercalcémie hypocalciurique familiale (HHF), une prise de sels de lithium au long cours ou une hyperparathyroïdie tertiaire (HPT IIIr). Dans le cadre d’une forme PTH-indépendante, la mesure de la phosphatémie (Pi) est utile : si elle est augmentée, alors la mesure de la calcitriolémie permet d’orienter le diagnostic. Une calcitriolémie franchement augmentée oriente soit vers l’existence d’un granulome soit vers une intoxication à la vitamine D. Une calcitriolémie normale (N) voire basse oriente vers une lyse osseuse. Enfin, lorsque la Pi est normale ou diminuée, il faudra considérer une hypercalcémie humorale des cancers (HHC).

Les éléments d’orientation diagnostique sont présentés en bleu, les diagnostics en orange et les grandes lignes thérapeutiques en vert.

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