Encadre

Les points-clés de la prescription chez la personne âgée

Avant de rédiger toute ordonnance, s’informer de manière exhaustive :

– de la gravité relative des différentes pathologies afin de hiérarchiser leur prise en charge ;

– de l’état somatique du patient (poids, nutrition, fonction rénale…) pour adapter les posologies ;

– de son état cognitif et de son environnement afin de favoriser la meilleure observance possible ;

– de la liste complète de tous les médicaments consommés, y compris en automédication.

Lors de la rédaction de l’ordonnance :

– limiter les prescriptions aux médicaments indispensables ;

– préférer les produits ayant le meilleur rapport bénéfices-risques ;

– ne prescrire que pour la seule durée appropriée ;

– programmer une surveillance précise des effets du traitement ;

– commenter les prescriptions de façon concrète et compréhensible, afin d’éviter le plus possible les erreurs de posologie.

Avant toute reconduction d’ordonnance, réévaluer l’utilité de chaque médicament et savoir déprescrire ceux dont l’utilité ne s’impose plus.

En matière d’objectifs thérapeutiques : tenir compte des attentes du malade, partager ces objectifs avec le pharmacien et l’ensemble des soignants et aidants familiaux ; si les objectifs attendus n’ont pas été atteints, s’interroger sur l’observance.

En cas de constatation d’un nouveau symptôme, avoir le réflexe iatrogène, c’est-à-dire évoquer systématiquement un effet indésirable.

Veiller à la mise en œuvre d’un partage d’information sur les médicaments lors des points dits de transition : admission en établissement de soins, transferts entre services hospitaliers, sortie vers le domicile ou vers un autre mode de prise en charge.

promo