Situations cliniques pratiques |
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Une femme a pris des médicaments et découvre qu’elle est enceinte |
Ne pas l’affoler (peu de médicaments justifient une décision d’interruption de grossesse)
Préciser l’intégralité des traitements, les posologies, leur indication et les dates d’exposition par rapport au début de grossesse
Analyser les documents disponibles : pharmacologiques, embryologiques et épidémiologiques
S’informer auprès du CRAT (www.lecrat.fr) ou du CRPV
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Une femme enceinte doit être traitée |
Justifier le bien-fondé du traitement pharmacologique
Choisir le médicament efficace le mieux connu en cours de grossesse (en fonction du terme) CRAT
Ne pas sous-traiter les femmes enceintes
Évaluer l’interaction possible de la maladie et de la grossesse
Programmer les éléments de surveillance chez la mère et l’enfant
S’assurer de la bonne coordination des membres de l’équipe prenant en charge la mère et l’enfant
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Une femme traitée au long cours (cardiopathie, diabète, épilepsie, maladie rhumatismale, affection psychiatrique…) désire une grossesse | Programmer si possible une consultation préconceptionnelle pour réévaluer la nécessité et le choix du traitement et s’assurer du bon contrôle thérapeutique de la maladie |
Une femme donne naissance à un enfant malformé et/ou souffrant d’une pathologie néonatale non malformative |
L’anamnèse obstétricale permet de retrouver une prise médicamenteuse :
– obtenir un compte-rendu spécialisé et détaillé de la malformation ou de l’affection néonatale ainsi que d’éventuels données sur le déroulement de la grossesse, l’accouchement…
– rechercher une autre cause, en particulier génétique (ce sont les plus fréquentes)…
– envisager une consultation spécialisée
– communiquer ce cas à un système d’enregistrement CRAT, CRPV
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