Un homme de 24 ans, militaire, en opération extérieure au Niger, consulte suite à la découverte au réveil de phlyctènes sur la face postérieure de la région cervicale et sur la jambe (fig. 1, 2 et 3 ). Après exploration de son lieu de vie, des cantharides sont retrouvées ; ces insectes sécrètent une substance particulièrement vésicante, expliquant l’aspect caractéristique des lésions.
Le traitement consiste en une désinfection locale avec cicatrisation dirigée toutes les vingt-quatre heures jusqu’à guérison. Les suites de soins ont été sans complication.
Le traitement consiste en une désinfection locale avec cicatrisation dirigée toutes les vingt-quatre heures jusqu’à guérison. Les suites de soins ont été sans complication.
Les cantharides appartiennent à la famille des Cantharidae (fig. 4 ), des coléoptères aux téguments mous (anciens malacodermes) qui sont essentiellement carnassiers (larves et adultes). Ils visitent souvent les fleurs, bien que carnivores, car ils se nourrissent probablement d’espèces floricoles.
Les caractères essentiels de la famille des cantharides sont la présence d’antennes longues avec une tête bien dégagée du prothorax, des téguments mous avec des élytres souvent déhiscents parfois réduits se recroquevillant après dessication.1 Il existe environ 5 000 espèces mondiales surtout dans les régions tempérées, avec quatre genres principaux : Cantharis, Rhagonycha, Malthinus, Malthodes.
La cantharide, pour se défendre, sécrète par toutes les parties de son corps une substance vésicante : la cantharidine. C’est un poison violent qui provoque des brûlures sur la peau et qui est dangereux pour les yeux.2 On emploie encore aujourd’hui la cantharidine en emplâtre, par exemple en dermatologie pour le traitement des verrues vulgaires et du molluscum contagiosum.3
Cet insecte ne pique pas, mais son seul contact avec la peau produit des brûlures et de petites vésicules. Il est recommandé de bien laver la partie atteinte et de la traiter comme toute autre brûlure cutanée.
Cet insecte est attiré par la lumière, il faut donc, à l’extérieur, éviter de stationner sous une lampe. On doit naturellement éviter de manipuler les cantharides sans se munir de gants.
Les caractères essentiels de la famille des cantharides sont la présence d’antennes longues avec une tête bien dégagée du prothorax, des téguments mous avec des élytres souvent déhiscents parfois réduits se recroquevillant après dessication.1 Il existe environ 5 000 espèces mondiales surtout dans les régions tempérées, avec quatre genres principaux : Cantharis, Rhagonycha, Malthinus, Malthodes.
La cantharide, pour se défendre, sécrète par toutes les parties de son corps une substance vésicante : la cantharidine. C’est un poison violent qui provoque des brûlures sur la peau et qui est dangereux pour les yeux.2 On emploie encore aujourd’hui la cantharidine en emplâtre, par exemple en dermatologie pour le traitement des verrues vulgaires et du molluscum contagiosum.3
Cet insecte ne pique pas, mais son seul contact avec la peau produit des brûlures et de petites vésicules. Il est recommandé de bien laver la partie atteinte et de la traiter comme toute autre brûlure cutanée.
Cet insecte est attiré par la lumière, il faut donc, à l’extérieur, éviter de stationner sous une lampe. On doit naturellement éviter de manipuler les cantharides sans se munir de gants.
Références
1. Recueil de mémoires de médecine, de chirurgie et de pharmacie militaires 1861;4:457-60.
2. Wijerathne BTB. Blister Mystery. Wilderness Environ Med 2017;28(3):271-2.
3. Al-Dawsari NA, Masterpol KS. Cantharidin in dermatology. Skinmed 2016;14(2):111-4.
2. Wijerathne BTB. Blister Mystery. Wilderness Environ Med 2017;28(3):271-2.
3. Al-Dawsari NA, Masterpol KS. Cantharidin in dermatology. Skinmed 2016;14(2):111-4.
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