Un militaire de 32 ans, en opération Sentinelle, consulte pour une lombalgie. La douleur est apparue à la suite d’un faux mouvement pour attraper un objet par terre. Elle est localisée à gauche, dans la région dorsolombaire, à environ 5 cm des épineuses, et remonte sur quelques centimètres, sans radiculalgie.
À la palpation, contracture musculaire très douloureuse. Le patient a une attitude spontanée en discrète inclinaison latérale gauche.
À l’examen : pas de signe de la sonnette ; flexion du tronc et inclinaison droite limitées et douloureuses. Ce tableau évoque une contracture isolée du muscle carré des lombes.
À la palpation, contracture musculaire très douloureuse. Le patient a une attitude spontanée en discrète inclinaison latérale gauche.
À l’examen : pas de signe de la sonnette ; flexion du tronc et inclinaison droite limitées et douloureuses. Ce tableau évoque une contracture isolée du muscle carré des lombes.
Le carré des lombes appartient au groupe moyen des muscles de la région postérieure du tronc (figure ). Il est aplati, quadrilatère, tendu de la crête iliaque à la 12e côte et à la colonne lombaire. Il est constitué de 3 types de faisceaux : ilio-costaux, ilio-transversaires et costo-transversaires. Sa contraction unilatérale produit une inflexion latérale du tronc et un abaissement de la dernière côte si le bassin est fixe. À l’inverse, le tronc étant fixé (non incliné), il élève le bassin de son côté.
Ce type de lombalgie, caractérisée par une atteinte musculaire isolée, se différencie d’un lumbago dorso-lombaire par plusieurs aspects. Tout d’abord, l’examen clinique ne montre pas de signe d’atteinte rachidienne segmentaire : douleur absente à la palpation des épineuses et à l’hyper- extension du rachis, pas de point de crête ni de cellulalgie lombo-fessière. L’atteinte est le plus souvent unilatérale, localisée, rarement bilatérale.
L’attitude antalgique associant une inflexion latérale de la colonne vertébrale du côté de la contracture et une légère cyphose est particulièrement évocatrice.
Les tests spécifiques sollicitant le muscle carré des lombes sont positifs. La palpation de la région costo-iliaque retrouve, de manière constante, un important cordon myalgique vertical, situé à 4 ou 5 cm de la ligne médiane, à mi- chemin entre la dernière côte et la crête iliaque, parfois plus haut, près de l’insertion supérieure du muscle. Elle reproduit de façon constante la douleur ressentie spontanément par le patient.
La douleur est également provoquée par la mise en tension passive du muscle, en décubitus latéral. La contraction résistée est généralement peu algique.
En cause le plus souvent : mouvements répétés ou mauvaises positions en inclinaison latérale du tronc.
Le traitement, local, repose sur des séances de kinésithérapie avec manœuvres d’étirement passif du carré des lombes (en décubitus latéral du côté opposé à la douleur ou en position assise) et de contracter-relâcher. Trois ou quatre séances sont généralement suffisantes pour faire disparaître les symptômes.
Des infiltrations d’anesthésique au niveau du point gâchette (sur le cordon myalgique) peuvent également être proposées.
Ce type de lombalgie, caractérisée par une atteinte musculaire isolée, se différencie d’un lumbago dorso-lombaire par plusieurs aspects. Tout d’abord, l’examen clinique ne montre pas de signe d’atteinte rachidienne segmentaire : douleur absente à la palpation des épineuses et à l’hyper- extension du rachis, pas de point de crête ni de cellulalgie lombo-fessière. L’atteinte est le plus souvent unilatérale, localisée, rarement bilatérale.
L’attitude antalgique associant une inflexion latérale de la colonne vertébrale du côté de la contracture et une légère cyphose est particulièrement évocatrice.
Les tests spécifiques sollicitant le muscle carré des lombes sont positifs. La palpation de la région costo-iliaque retrouve, de manière constante, un important cordon myalgique vertical, situé à 4 ou 5 cm de la ligne médiane, à mi- chemin entre la dernière côte et la crête iliaque, parfois plus haut, près de l’insertion supérieure du muscle. Elle reproduit de façon constante la douleur ressentie spontanément par le patient.
La douleur est également provoquée par la mise en tension passive du muscle, en décubitus latéral. La contraction résistée est généralement peu algique.
En cause le plus souvent : mouvements répétés ou mauvaises positions en inclinaison latérale du tronc.
Le traitement, local, repose sur des séances de kinésithérapie avec manœuvres d’étirement passif du carré des lombes (en décubitus latéral du côté opposé à la douleur ou en position assise) et de contracter-relâcher. Trois ou quatre séances sont généralement suffisantes pour faire disparaître les symptômes.
Des infiltrations d’anesthésique au niveau du point gâchette (sur le cordon myalgique) peuvent également être proposées.
Pour en savoir plus
Goussard JC. Lombalgies et muscle carré des lombes. Aspects cliniques et thérapeutiques. Revue de Médecine Orthopédique 1992;27:26-31.
Wikipédia. Gray’s anatomy plates. Muscle carré des lombes.
Société française de médecine manuelle (orthopédique et ostéopathique). www.sofmmoo.org
Wikipédia. Gray’s anatomy plates. Muscle carré des lombes.
Société française de médecine manuelle (orthopédique et ostéopathique). www.sofmmoo.org
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