Antoine, 61 ans, consulte pour une tuméfaction apparue depuis plusieurs années près de l’orbite droite (figure ). Il est inquiet car sa taille a augmenté depuis une semaine.
Les kystes épidermoïdes sont des formations souvent observées pouvant apparaître sur l’ensemble du tégument. Cependant, le cou, le visage, la région rétro-auriculaire et le tronc en sont les sièges les plus fréquents.
Ils surviennent à partir de la période pubertaire, puis tout au long de la vie.
Il existe des formes héréditaires, comme par exemple le syndrome de Gardner, à transmission autosomique dominante, qui associe notamment kystes épidermoïdes et adénocarcinome rectocolique.
Cliniquement, le kyste épidermoïde prend la forme d’un nodule dont la taille peut varier de 0,5 à 10 cm. Cette structure est remplie de kératine ; sa fine paroi explique les ruptures fréquentes.
La croissance des kystes est très lente, jusqu’à atteindre une taille maximale, dans une période non définie. Dans certains cas, une réaction inflammatoire survient, augmentant le volume du kyste et pouvant occasionner sa rupture. Des débris riches en kératine, ainsi qu’un exsudat à l’odeur désagréable, sont alors libérés, mais cette situation ne doit pas être confondue avec une surinfection du kyste.
Le traitement est chirurgical : résection complète, y compris de la capsule du kyste, pour éviter toute récidive.
Ils surviennent à partir de la période pubertaire, puis tout au long de la vie.
Il existe des formes héréditaires, comme par exemple le syndrome de Gardner, à transmission autosomique dominante, qui associe notamment kystes épidermoïdes et adénocarcinome rectocolique.
Cliniquement, le kyste épidermoïde prend la forme d’un nodule dont la taille peut varier de 0,5 à 10 cm. Cette structure est remplie de kératine ; sa fine paroi explique les ruptures fréquentes.
La croissance des kystes est très lente, jusqu’à atteindre une taille maximale, dans une période non définie. Dans certains cas, une réaction inflammatoire survient, augmentant le volume du kyste et pouvant occasionner sa rupture. Des débris riches en kératine, ainsi qu’un exsudat à l’odeur désagréable, sont alors libérés, mais cette situation ne doit pas être confondue avec une surinfection du kyste.
Le traitement est chirurgical : résection complète, y compris de la capsule du kyste, pour éviter toute récidive.
Pour en savoir plus
Saurat JH, Lipsker D, Thomas L, et al. Dermatologie et infections sexuellement transmissibles. Paris: Elsevier-Masson, 2017.
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