Lors de sa visite d’incorporation, un militaire de 24 ans réalise un panoramique dentaire systématique. Il n’a aucun symptôme, et l’examen clinique effectué par le dentiste est sans particularités.
La radiographie montre une formation kystique en regard de la dent n° 48 (fig. 1 ).
Un scanner est réalisé : il objective un kyste de 2 cm de grand axe, occupant la partie postérieure de la branche horizontale mandibulaire, repoussant la dent n° 48 vers l’extrémité de l’angle mandibulaire et se développant au contact du nerf dentaire inférieur (fig. 2 ).
La radiographie montre une formation kystique en regard de la dent n° 48 (
Un scanner est réalisé : il objective un kyste de 2 cm de grand axe, occupant la partie postérieure de la branche horizontale mandibulaire, repoussant la dent n° 48 vers l’extrémité de l’angle mandibulaire et se développant au contact du nerf dentaire inférieur (
Tumeurs bénignes par nature,1 les kystes péricoronaires (aussi appelés dentigères, folliculaires ou coronaires) représentent environ 30 % des kystes odontogéniques ; il s’agit de lésions fréquentes, d’évolution locale parfois très importante. Ces kystes se développent à la jonction émail-cément, à partir de résidus épithéliaux de l’émail du follicule dentaire, en périphérie de la couronne d’une dent incluse.
La présence d’un tel kyste peut être à l’origine de lésion nerveuse et d’atteinte osseuse au moindre choc, du fait de sa taille et de sa localisation.
L’ intervention chirurgicale, rapidement réalisée, consiste en l’exérèse du kyste et le retrait de la dent adjacente. La récidive est rare lorsque la lésion kystique est isolée.
La réalisation d’un orthopantomogramme (ou panoramique dentaire), en complément de l’examen clinique de la cavité buccale, permet donc de dépister des pathologies courantes (lésion carieuse non visible dans la bouche, dents surnuméraires, etc.) ou plus rares (kystes, foyers infectieux, etc.).2 Les repérer précocement permet d’éviter la survenue de complications potentiellement invalidantes.
La présence d’un tel kyste peut être à l’origine de lésion nerveuse et d’atteinte osseuse au moindre choc, du fait de sa taille et de sa localisation.
L’ intervention chirurgicale, rapidement réalisée, consiste en l’exérèse du kyste et le retrait de la dent adjacente. La récidive est rare lorsque la lésion kystique est isolée.
La réalisation d’un orthopantomogramme (ou panoramique dentaire), en complément de l’examen clinique de la cavité buccale, permet donc de dépister des pathologies courantes (lésion carieuse non visible dans la bouche, dents surnuméraires, etc.) ou plus rares (kystes, foyers infectieux, etc.).2 Les repérer précocement permet d’éviter la survenue de complications potentiellement invalidantes.
Pour en savoir plus
1. Wilk A. Kystes et tumeurs des maxillaires. Module de spécialité stomatologie. Chirurgie maxillo-faciale et chirurgie plastique et réparatrice. TD 2007;3.
2. Guérin T. Diagnostic délicat d’une lacune mandibulaire. Information dentaire 1999;9:603-8.
2. Guérin T. Diagnostic délicat d’une lacune mandibulaire. Information dentaire 1999;9:603-8.
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