Une patiente de 36 ans consulte pour une gêne anale apparue depuis plusieurs mois. Elle a eu une « crise hémorroïdaire » lors d’une grossesse et a remarqué des « excroissances » résiduelles. À l’examen clinique, les paquets hémorroïdaires internes ont tendance à se prolaber et sont surmontés par des replis cutanés (fig. 1 ).
Le mot « marisque » provient du latin marisca signifiant « petite figue ». Les marisques sont des replis cutanés de la marge anale, séquellaires de pathologies guéries (fissure, thrombose hémorroïdaire externe) ou contemporaines de pathologies évolutives (fissure [fig. 2 ], prolapsus hémorroïdaire interne).
Elles sont fréquentes, bénignes et le plus souvent asymptomatiques. S’ils sont présents, les symptômes sont aspécifiques : prurit lié aux difficultés d’essuyage et/ou à la macération, gêne esthétique, sensation d’inconfort anal…
Le diagnostic est clinique. Les marisques sont de taille variable, de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Souples, indolores et recouvertes par une peau normale, elles « pendent » à l’anus, comme la figue à l’arbre.
Les principaux diagnostics différentiels sont les thromboses hémorroïdaires externes, les pseudo-marisques inflammatoires de la maladie de Crohn, les condylomes et les molluscums.
Le plus souvent, elles ne nécessitent pas de traitement. Cependant, si le patient se plaint d’une gêne et que la lésion est de petite taille, l’exérèse est réalisable sous anesthésie locale. En cas de marisques hypertrophiques et/ou multiples, a fortiori asociées à un prolapsus hémorroïdaire gênant, l’hémorroïdectomie permet un traitement radical. Enfin, devant une fissure surmontée par une marisque, la fissurectomie avec exérèse de la marisque est le geste approprié.
Elles sont fréquentes, bénignes et le plus souvent asymptomatiques. S’ils sont présents, les symptômes sont aspécifiques : prurit lié aux difficultés d’essuyage et/ou à la macération, gêne esthétique, sensation d’inconfort anal…
Le diagnostic est clinique. Les marisques sont de taille variable, de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Souples, indolores et recouvertes par une peau normale, elles « pendent » à l’anus, comme la figue à l’arbre.
Les principaux diagnostics différentiels sont les thromboses hémorroïdaires externes, les pseudo-marisques inflammatoires de la maladie de Crohn, les condylomes et les molluscums.
Le plus souvent, elles ne nécessitent pas de traitement. Cependant, si le patient se plaint d’une gêne et que la lésion est de petite taille, l’exérèse est réalisable sous anesthésie locale. En cas de marisques hypertrophiques et/ou multiples, a fortiori asociées à un prolapsus hémorroïdaire gênant, l’hémorroïdectomie permet un traitement radical. Enfin, devant une fissure surmontée par une marisque, la fissurectomie avec exérèse de la marisque est le geste approprié.
Pour en savoir plus
Abramowitz L, Weyandt GH, Havlickova B, et al. The diagnosis and management of haemorrhoidal disease from a global perspective. Aliment Pharmacol Ther 2010;31(suppl 1):1-58.
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