Vous recevez en consultation de proctologie M. G., 58 ans, qui vous est adressé par son médecin traitant pour une sensation de gêne anale évoluant depuis quatre mois. Il vous dit avoir une sensation de boule qui sort au niveau de l’anus, de façon intermittente. Il n’a pas de vraie douleur. Il vous dit avoir eu un épisode de sang rouge sur le papier et dans la cuvette, sans récidive. Son transit est assez capricieux, il va à la selle deux à trois fois par semaine et doit fournir de gros efforts de poussées.
Il a comme antécédent une appendicectomie dans l’enfance. Il ne prend aucun traitement.
Il est avocat, ne fume pas et pratique régulièrement la course à pied.
Ses constantes en consultation sont les suivantes : pression artérielle = 138/85 mmHg ; fréquence cardiaque = 73 battements par minute ; saturation en oxygène = 98 % en air ambiant.
Il a comme antécédent une appendicectomie dans l’enfance. Il ne prend aucun traitement.
Il est avocat, ne fume pas et pratique régulièrement la course à pied.
Ses constantes en consultation sont les suivantes : pression artérielle = 138/85 mmHg ; fréquence cardiaque = 73 battements par minute ; saturation en oxygène = 98 % en air ambiant.
Question 1 - Vous évoquez comme diagnostic (une ou plusieurs réponses exactes) :
La fissure anale entraîne une douleur à type de brûlure, qui est déclenchée par le passage des selles et qui peut durer plusieurs semaines. Elle peut entraîner des traces de sang sur le papier mais ne peut pas être responsable de sang dans la cuvette.
La thrombose hémorroïdaire entraîne une douleur anale intense, majorée au toucher, qui peut durer plusieurs jours. Elle est associée à une tuméfaction anale bleutée bien limitée.
Les hémorroïdes peuvent se manifester de plusieurs façons : par des saignements, par une sensation de boule/gêne au niveau de l’anus et par des douleurs anales à type de cuisson.
La fistule anale se voit surtout chez les patients atteints de maladie de Crohn, c’est une communication anormale entre l’anus et un autre segment du tube digestif. Elle se manifeste par un écoulement purulent et sanguinolent.
Un prolapsus rectal est une extériorisation de la muqueuse rectale à travers l’anus. Il peut entraîner une sensation de gêne au niveau de l’anus de façon intermittente ainsi que des saignements et une incontinence anale.
1. Le traitement de la maladie hémorroïdaire interne qui est constitué de :
– la régulation du transit (le plus important). On prescrit un régime riche en fibres et des laxatifs ;
– un médicament veinotonique en période de crise type diosmine ;
– un traitement topique type suppositoire ou crème qui joue sur une composante anti-inflammatoire permettant de réduire l’œdème local et a un effet antalgique (le plus prescrit est la titanoréïne).
2. Le traitement de la maladie hémorroïdaire externe, c’est-à-dire la thrombose hémorroïdaire qui se traite soit par incision/excision (cela peut se faire au cabinet) ou par anti-inflammatoires non stéroïdiens per os ou corticoïdes en cas de contre-indication.
Il existe également des traitements instrumentaux ou chirurgicaux qui sont indiqués en cas de procidence hémorroïdaire externe et qui ne doivent pas être administrés au moment des crises. Ces traitements comprennent : l’hémorroïdectomie chirurgicale, la ligature élastique, le laser infrarouge, la cryothérapie, la coagulation bipolaire et la sclérose.