Un homme de 53 ans, ouvrier dans le bâtiment, consulte aux urgences pour une douleur abdominale depuis 3 jours, accentuée par la mobilisation. Il ne se souvient plus s’il a eu une appendicectomie.
Pas de signe fonctionnel urinaire ni de trouble digestif. Il est apyrétique, stable au niveau hémodynamique, douleur à 5 sur l’EVA.
À l’examen clinique : défense en fosse iliaque droite, petite cicatrice abdominale. Orifices hernaires libres.
Bilan biologique : syndrome inflammatoire modéré sans hyperleucocytose (CRP à 40 mg/L).
Le scanner abdominal montre une infiltration de la graisse péricæcale en regard d’une formation graisseuse ovalaire du bord antimésentérique du cæcum (c’est-à-dire en rapport avec la paroi abdominale ou les autres anses, le bord mésentérique adhérant au mésentère).
Diagnostic : appendagite latérocæcale.
Pas de signe fonctionnel urinaire ni de trouble digestif. Il est apyrétique, stable au niveau hémodynamique, douleur à 5 sur l’EVA.
À l’examen clinique : défense en fosse iliaque droite, petite cicatrice abdominale. Orifices hernaires libres.
Bilan biologique : syndrome inflammatoire modéré sans hyperleucocytose (CRP à 40 mg/L).
Le scanner abdominal montre une infiltration de la graisse péricæcale en regard d’une formation graisseuse ovalaire du bord antimésentérique du cæcum (c’est-à-dire en rapport avec la paroi abdominale ou les autres anses, le bord mésentérique adhérant au mésentère).
Diagnostic : appendagite latérocæcale.
On appelle appendagites épiploïques les phénomènes résultant de la torsion, l’ischémie et l’inflammation des franges épiploïques. Ces dernières sont des formations graisseuses sous-péritonéales contenant des vaisseaux issus de la vascularisation colique, essentiellement au niveau du sigmoïde et du cæcum.
Pathologie bénigne et rare, elle peut être confondue avec un abdomen chirurgical. Ainsi, elle serait en cause dans 2 à 7 % des cas présumés de diverticulite et chez 1 % des patients hospitalisés pour suspicion d’appendicite.
L’âge moyen de survenue est 40 ans (± 15 ans). Sont surtout concernés les hommes en surpoids (franges plus nombreuses et plus volumineuses).
La douleur abdominale est constante, de siège variable, mais toujours très localisée et associée à un empâtement, voire à une défense. Le diagnostic est rarement évoqué en première intention, le tableau clinique mimant une appendicite iléo-cæcale, une iléite ou une diverticulite sigmoïdienne selon la localisation.
En règle générale, pas de fièvre ni de trouble du transit associé. Un syndrome inflammatoire biologique est rarement retrouvé.
L’exploration par tomodensitométrie (TDM) – qui fait le diagnostic de certitude – met en évidence une masse ovalaire adjacente au côlon et de densité plus élevée que la graisse péritonéale normale. À l’échographie, on retrouve le plus souvent un nodule non compressible et antérieur par rapport au côlon.
Le traitement est ambulatoire : antalgiques (paracétamol) et AINS font rapidement régresser l’inflammation et la douleur, en moyenne en 5 jours, comme chez ce patient. Si l’évolution est favorable, il n’y a pas d’indication à effectuer une imagerie de contrôle.
Pathologie bénigne et rare, elle peut être confondue avec un abdomen chirurgical. Ainsi, elle serait en cause dans 2 à 7 % des cas présumés de diverticulite et chez 1 % des patients hospitalisés pour suspicion d’appendicite.
L’âge moyen de survenue est 40 ans (± 15 ans). Sont surtout concernés les hommes en surpoids (franges plus nombreuses et plus volumineuses).
La douleur abdominale est constante, de siège variable, mais toujours très localisée et associée à un empâtement, voire à une défense. Le diagnostic est rarement évoqué en première intention, le tableau clinique mimant une appendicite iléo-cæcale, une iléite ou une diverticulite sigmoïdienne selon la localisation.
En règle générale, pas de fièvre ni de trouble du transit associé. Un syndrome inflammatoire biologique est rarement retrouvé.
L’exploration par tomodensitométrie (TDM) – qui fait le diagnostic de certitude – met en évidence une masse ovalaire adjacente au côlon et de densité plus élevée que la graisse péritonéale normale. À l’échographie, on retrouve le plus souvent un nodule non compressible et antérieur par rapport au côlon.
Le traitement est ambulatoire : antalgiques (paracétamol) et AINS font rapidement régresser l’inflammation et la douleur, en moyenne en 5 jours, comme chez ce patient. Si l’évolution est favorable, il n’y a pas d’indication à effectuer une imagerie de contrôle.
Pour en savoir plus
Yazough I, El Bouhadouti H, Mazaz K. L’appendagite épiploïque primitive : une cause rare de douleur abdominale. Pan Afr Med J 2015;20:170.
Agousty M, Sarda C, Garetier M. …ou tord boyaux ? Rev Prat Med Gen 2014; 28:783.
Abbes Orabi N, Lardinois C, Danse E, et al. L’appendagite épiploïque. J Chir Visc 2011;148:256-7.
Pereira M, Laribi S, Hamzi L, et al. Appendagite aiguë. Ann Fr Med Urgence 2013;3:46. https://doi.org/10.1007/s13341-012-0223-8
Sinquin J, Peroux E, Berthelot C, Perret MR. Une sigmoïdite à bas bruit ? Rev Prat Med Gen 2011;25:282.
Agousty M, Sarda C, Garetier M. …ou tord boyaux ? Rev Prat Med Gen 2014; 28:783.
Abbes Orabi N, Lardinois C, Danse E, et al. L’appendagite épiploïque. J Chir Visc 2011;148:256-7.
Pereira M, Laribi S, Hamzi L, et al. Appendagite aiguë. Ann Fr Med Urgence 2013;3:46. https://doi.org/10.1007/s13341-012-0223-8
Sinquin J, Peroux E, Berthelot C, Perret MR. Une sigmoïdite à bas bruit ? Rev Prat Med Gen 2011;25:282.
Une question, un commentaire ?
Sur le même thème
Exercice
Exercice
Exercice