Des risques, des dommages, une dépendance
Naviguez en eaux troubles. Le champ nosographique de l’addiction à l’alcool s’est encore modifié mais, cette fois, en se simplifiant. Vous aurez ainsi deux siècles de retard à le désigner par « alcoolisme » et un léger décalage avec l’approche désormais unidimensionelle du DSM-5 si vous persistez à distinguer l’abus de la dépendance.
La terminologie « trouble de l’usage de l'alcool » n’est pas une pirouette sémantique. Elle recouvre une graduation continuelle d’un risque désormais plus clair, bien évalué, de développer des dommages à court ou long termes insoupçonnés depuis des quantités consommées faibles. Les enquêtes en population générale montrent la persistance d’un quart à la moitié (selon les enquêtes) des Français consommant au-delà des seuils de risques récemment redéfinis par Santé publique France. Si les grands espoirs de révolution pharmacothérapique ne sont pas encore au rendez-vous, il est admis désormais qu’il faut adapter le programme thérapeutique aux capacités cognitives du patient en l’engageant par un accompagnement psychosocial empathique dans un changement dont il choisira l’ampleur en concertation avec vous.
La terminologie « trouble de l’usage de l'alcool » n’est pas une pirouette sémantique. Elle recouvre une graduation continuelle d’un risque désormais plus clair, bien évalué, de développer des dommages à court ou long termes insoupçonnés depuis des quantités consommées faibles. Les enquêtes en population générale montrent la persistance d’un quart à la moitié (selon les enquêtes) des Français consommant au-delà des seuils de risques récemment redéfinis par Santé publique France. Si les grands espoirs de révolution pharmacothérapique ne sont pas encore au rendez-vous, il est admis désormais qu’il faut adapter le programme thérapeutique aux capacités cognitives du patient en l’engageant par un accompagnement psychosocial empathique dans un changement dont il choisira l’ampleur en concertation avec vous.