Prolapsus génitaux : une demande croissante de prise en charge
Le prolapsus génito-urinaire est une pathologie courante dont la prévalence est en moyenne de 30 % ; il constitue un problème de santé publique auquel les médecins vont devoir faire face de plus en plus souvent en raison des revendications légitimes de soin des patientes et de l’amélioration de l’espérance de vie sans handicap associé.
La physiopathologie des prolapsus génitaux est multifactorielle, aboutissant à la fragilisation du soutien périnéal. Les éléments de suspension du vagin et de soutien du périnée sont sensibles au vieillissement, aux contraintes mécaniques excessives, aux troubles posturaux, à la modification du collagène, de l’élastine et des fibres musculaires lisses.
La symptomatologie des prolapsus est très variable. Le bilan est fondé essentiellement sur l’interrogatoire et l’examen clinique, et doit prendre en compte les sphères urinaire, génitale et anorectale. Les examens complémentaires radiologiques ou urodynamiques ne doivent jamais remplacer l’interrogatoire et l’examen clinique.
Le prolapsus génital est une pathologie fonctionnelle. Son traitement doit tendre vers une amélioration de la symptomatologie tout en minimisant les effets indésirables ou les complications. De fait, il convient de ne traiter que les prolapsus symptomatiques. Le traitement de première intention peut être conservateur, fondé sur la rééducation périnéale, la mise en place de pessaires et les règles hygiéno-diététiques.
La chirurgie est le traitement de référence des prolapsus génitaux. Elle s’est considérablement modifiée au cours de ces dernières années ; il existe de nombreuses techniques qui diffèrent par la voie d’abord, abdominale ou vaginale, et par la pose ou non de prothèse.
La promontofixation cœlioscopique est la voie abdominale de référence, avec pose d’une prothèse antérieure et/ou postérieure. La voie vaginale comporte une réparation par les tissus autologues avec mise en place d’une prothèse uniquement dans les cas complexes. L’utilisation des prothèses vaginales doit rester exceptionnelle en raison des complications qu’elles peuvent engendrer. La technique doit être adaptée à la patiente et à la pathologie et non l’inverse.
Ariane Cortesse
La physiopathologie des prolapsus génitaux est multifactorielle, aboutissant à la fragilisation du soutien périnéal. Les éléments de suspension du vagin et de soutien du périnée sont sensibles au vieillissement, aux contraintes mécaniques excessives, aux troubles posturaux, à la modification du collagène, de l’élastine et des fibres musculaires lisses.
La symptomatologie des prolapsus est très variable. Le bilan est fondé essentiellement sur l’interrogatoire et l’examen clinique, et doit prendre en compte les sphères urinaire, génitale et anorectale. Les examens complémentaires radiologiques ou urodynamiques ne doivent jamais remplacer l’interrogatoire et l’examen clinique.
Le prolapsus génital est une pathologie fonctionnelle. Son traitement doit tendre vers une amélioration de la symptomatologie tout en minimisant les effets indésirables ou les complications. De fait, il convient de ne traiter que les prolapsus symptomatiques. Le traitement de première intention peut être conservateur, fondé sur la rééducation périnéale, la mise en place de pessaires et les règles hygiéno-diététiques.
La chirurgie est le traitement de référence des prolapsus génitaux. Elle s’est considérablement modifiée au cours de ces dernières années ; il existe de nombreuses techniques qui diffèrent par la voie d’abord, abdominale ou vaginale, et par la pose ou non de prothèse.
La promontofixation cœlioscopique est la voie abdominale de référence, avec pose d’une prothèse antérieure et/ou postérieure. La voie vaginale comporte une réparation par les tissus autologues avec mise en place d’une prothèse uniquement dans les cas complexes. L’utilisation des prothèses vaginales doit rester exceptionnelle en raison des complications qu’elles peuvent engendrer. La technique doit être adaptée à la patiente et à la pathologie et non l’inverse.
Ariane Cortesse