Chirurgie en urgence, antibiothérapie probabiliste précoce et traitement des défaillances d'organes

Les infections nécrosantes des tissus mous ou dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN), sont rares, graves, sous-diag­nostiquées (environ 50 % d’erreur diagnostique à la présentation initiale). Elles nécessitent dans la majorité des cas une hospitalisation en réanimation. Elles sont associées à une mortalité de l’ordre de 25 % et à une altération importante de la qualité de vie à long terme.

La prise en charge des DHBN-FN, urgente, complexe et multidisciplinaire, repose sur trois éléments majeurs : la chirurgie en urgence pour débridement des tissus nécrotiques, une antibiothérapie probabiliste précoce et le traitement des défaillances d’organes si elles sont présentes. Après la phase aiguë, le parcours de soins jusqu’au recouvrement cutané est généralement prolongé, et la récupération motrice nécessite une réadaptation intensive.

Au sommaire

Diagnostic des infections cutanées graves, épidémiologie et sémiologie clinique

Les infections cutanées graves sont principalement représentées par les infections nécrosantes des tissus mous ou dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN). Bien que rares, elles sont associées à une mortalité élevée et à de lourdes séquelles à long terme. La principale difficulté réside dans l…

Deux formes particulières : fasciite cervico-faciale et gangrène de Fournier

Les infections nécrosantes des tissus mous sont un groupe hétérogène de pathologies dont la diversité physiopathologique découle notamment d’une diversité microbiologique (infections monomicrobiennes à streptocoque du groupe A ou à Clostridium difficile, infections polymicrobiennes à entérobactéries…) et anatomique (pyomyosite,…

Diagnostics différentiels des infections cutanées graves

Cinq diagnostics différentiels des dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) sont importants à connaître : la dermohypodermite bactérienne non nécrosante (DHBNN), le pyoderma gangrenosum, les atteintes ischémiques ou mécaniques, et l’infection sur pied diabétique. L’anamnèse, la recherche des anté…

Prise en charge à la phase aiguë des infections nécrosantes de la peau et des tissus mous

Les infections de la peau et des tissus mous sont très fréquentes dans la population générale,1 mais ne représentent que 2 % des infections amenant les patients en réanimation.2 Parmi ces formes graves, les deux tiers sont des infections nécrosantes, imposant une prise en charge chirurgicale urgente. Le tiers d’infections graves non…

Implications thérapeutiques de la microbiologie des infections cutanées graves

Les infections cutanées graves et tout particulièrement les dermohypodermites bactériennes nécrosantes (DHBN) sont des infections qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital et nécessitent, dans la majorité des cas, une hospitalisation en réanimation. La prise en charge repose sur trois éléments majeurs : la chirurgie en…

Prévention des séquelles des infections cutanées graves, reconstruction et réhabilitation

La prise en charge des dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) ne doit connaître aucun retard. Il s’agit d’un travail collectif nécessitant des compétences variées et un plateau technique adapté (imagerie, bloc opératoire, chirurgiens, réanimation). La chirurgie est considérée comme le gold…

Infections nécrosantes des tissus mous : les 10 messages clés

1 -  L’incidence des infections nécrosantes des tissus mous ou dermohypodermites bactériennes nécrosantes-fasciites nécrosantes (DHBN-FN) est estimée à 3,4 cas pour 100 000 en France. Ces infections, bien que rares, ont une mortalité variant de 25 à 50 % selon les études. 2 - Le principal facteur pronostique…

Les messages clés

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