Cancers de l’ovaire : diagnostic encore trop souvent tardif
Le diagnostic de cancer de l’ovaire est souvent posé tardivement : les symptômes sont peu spécifiques, et quand une imagerie est enfin réalisée, on parle déjà de stade avancé dans plus de 70 % des cas…
Les dernières recommandations de l’Institut national du cancer (INCa) et des sociétés savantes1 indiquent que la réalisation d'une IRM doit permettre de formuler une hypothèse anatomopathologique pour diriger les patientes vers un centre expert si nécessaire. Dès la première biopsie, la recherche génétique sur le tissu tumoral est essentielle pour orienter la prise en charge, qui inclut désormais des thérapies ciblées. La chirurgie d’exérèse impose une expertise de toute l’équipe soignante. Les indications de préservation de la fertilité sont encore limitées, et toute décision doit être discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire. Finalement, l’enjeu majeur est d’identifier plus rapidement les patientes atteintes de cancer de l’ovaire pour qu’elles puissent bénéficier d’un parcours de soins optimisé.