Supprimer l’AME ? Danger sanitaire, ineptie économique !

L’Académie nationale de médecine dénonçait, en 2020, le fait que seules 50 % des demandes de titres de séjour pour raison de santé sont désormais acceptées, contre 75 % auparavant. Et ce, depuis que la décision dépend, non plus de l’avis des médecins des agences régionales de santé, mais de celui de l’Office français…

Dossier classé « top secret »

J’ai choisi de consacrer le dernier billet avant l’été à un sujet pas du tout académique, pas toujours politiquement correct, transposable à toutes les professions qui reposent sur les rapports humains, et qui s’enrichit tout au long d’une carrière. Il s’agit de ce que j’appellerais « les petits plaisirs et les petits…
Entretien avec Emma Blanc-Tailleur

Le dessin au service de la médiation avec les patients

Si la pratique du dessin anatomique a toujours accompagné le développement de la médecine, c’est aujourd’hui une spécialité rare, à l’heure de la photographie et du tout-numérique… Pourtant, il offre des possibilités dont la photo est dénuée, notamment lorsqu’il s’agit de faire le lien avec les patients, pour des opérations…

Chirurgie du rachis : l’expérience bénéficie-t-elle à l’abstention ?

L’indication de la chirurgie du rachis dépend du patient bien sûr, du bilan lésionnel mais aussi de l’expérience du chirurgien. Le dialogue est primordial, tant pour l’analyse de la douleur ressentie que pour le commentaire des examens d’imagerie. Le profil psychologique du patient revêt une grande importance dans la satisfaction ou…

Réintégrer des sciences humaines dans les études de médecine

Pendant toute la première moitié du XXe siècle, le prérequis pour commencer « sa médecine » était assuré par des « humanités », où le grec et le latin tenaient une bonne place et où la classe de philosophie devait représenter l’aboutissement des études secondaires. Mais à partir des années 1960, le positivisme scientifique…

« Le radiologue vous a dit que vous aviez une adénolympha… quoi ??? »

Les premières années, l’exercice de la médecine générale en cabinet de ville permet de découvrir de nombreuses pathologies qui n’ont pas été du tout enseignées. Je parle ici de pathologies simples et souvent assez faciles à diag­nostiquer, suffisamment fréquentes pour qu’on ait besoin de les connaître et de les traiter, mais assez…