Nouveau regard sur un cancer très ancien
Le lymphome de Hodgkin (LH) a été décrit pour la première fois en 1832 par Thomas Hodgkin, un médecin anglais. Longtemps appelé maladie de Hodgkin, ce n’est qu’en 1996 que l’on a montré de manière formelle que les cellules tumorales, les cellules de Hodgkin et de Reed-Sternberg, avaient comme origine le lymphocyte B. La maladie de Hodgkin est alors devenue le lymphome de Hodgkin. Ce cancer rare a suivi l’évolution des progrès de la cancérologie et est considéré comme le premier cancer guéri, permettant, de ce fait, la nécessaire prise en compte des séquelles des thérapeutiques. Les études de recherche clinique ont permis de définir le traitement le « plus juste » pour maintenir la guérison des patients et diminuer les séquelles. Au cours des dix dernières années, la thérapeutique a intégré des stratégies d’immunothérapie grâce à une meilleure compréhension de la physiopathologie de ce très mystérieux cancer.