Antipaludéens de synthèse : quel risque pour l’œil ?
La chloroquine est un composé mélanotropique qui possède une affinité pour l’épithélium pigmenté de la rétine. Elle se lie à la mélanine qui peut être stockée dans la rétine plusieurs années après l’arrêt du traitement. La rétinopathie reste donc la complication majeure, qui même si elle est rare, peut conduire à la cécité. Les antipaludéens de synthèse, hydroxychloroquine (Plaquénil) et chloroquine (Nivaquine) constituent le traitement au long cours de nombreuses maladies articulaires et/ou autoimmunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, sarcoïdose, syndrome de Gougerot-Sjögren…). La Nivaquine étant utilisée dans ces indications en cas d'intolérance au Plaquenil.
Avant la mise en route de ces traitements, l’information du patient est donc essentielle pour que la surveillance ophtalmologique soit rigoureuse et régulière. Elle comporte de principe un examen ophtalmologique complet couplé à un champ visuel et une tomographie en cohérence optique. Ces examens seront réalisés de préférence avant la mise en route du traitement ou au moins dans la première année. Un contrôle est préconisé à 5 ans puis tous les ans.
Il est essentiel de dépister les premiers signes de l’atteinte rétinienne (stade préclinique ou le patient ne se plaint d’aucune gêne) et éviter le passage d’un état encore réversible à celui d’intoxication rétinienne irréversible. A ce stade avancé (allant d’une simple gêne fonctionnelle à une baisse d’acuité visuelle) il existe une modification du fond d’œil avec une dépigmentation en anneau autour de la fovéola, qui réalise une image en « œil de bœuf ». Celle-ci ne peut être visible que sur les clichés d’angiographie rétinienne. La découverte de cette maculopathie impose l’arrêt immédiat du traitement.
Le rythme et les modalités de la surveillance ophtalmique dont les recommandations internationales ont été récemment mises à jour, reposent sur la détermination de facteurs de risques liés à la dose et à la durée du traitement. Hydroxychloroquine (Plaquenil): un vieux médicament au profil toujours très intéressant
Les antipaludéens de synthèse, hydroxychloroquine (Plaquénil) et chloroquine (Nivaquine) constituent le traitement au long cours de nombreuses maladies articulaires et/ou autoimmunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, sarcoïdose, syndrome de Gougerot-Sjögren…). La Nivaquine étant utilisée dans ces indications en cas d'intolérance au Plaquenil.
Avant la mise en route de ces traitements, l’information du patient est donc essentielle pour que la surveillance ophtalmologique soit rigoureuse et régulière. Elle comporte de principe un examen ophtalmologique complet couplé à un champ visuel et une tomographie en cohérence optique. Ces examens seront réalisés de préférence avant la mise en route du traitement ou au moins dans la première année. Un contrôle est préconisé à 5 ans puis tous les ans.
Il est essentiel de dépister les premiers signes de l’atteinte rétinienne (stade préclinique ou le patient ne se plaint d’aucune gêne) et éviter le passage d’un état encore réversible à celui d’intoxication rétinienne irréversible. A ce stade avancé (allant d’une simple gêne fonctionnelle à une baisse d’acuité visuelle) il existe une modification du fond d’œil avec une dépigmentation en anneau autour de la fovéola, qui réalise une image en « œil de bœuf ». Celle-ci ne peut être visible que sur les clichés d’angiographie rétinienne. La découverte de cette maculopathie impose l’arrêt immédiat du traitement.
Le rythme et les modalités de la surveillance ophtalmique dont les recommandations internationales ont été récemment mises à jour, reposent sur la détermination de facteurs de risques liés à la dose et à la durée du traitement.