Chez un patient ayant des troubles digestifs, il faut penser à une giardiase ; 7 à 20 % des sujets seraient atteints par cette parasitose. Le plus souvent asymptomatique, elle peut prendre l’aspect trompeur d’une maladie intestinale.
Giardia intestinalis (ou Lamblia intestinalis) est probablement le premier parasite intestinal découvert chez l’homme : en 1681, Van Leeuwenhoek, un drapier hollandais, le découvre lors de l’examen de ses propres selles sur le microscope qu’il venait d’inventer. Giardia lamblia est la dénomination la plus courante du parasite. Les kystes du parasite, formes de résistance, sont présents dans beaucoup des eaux de surface de la planète, et l’homme se contamine à partir de ces eaux et par le péril fécal. Après ingestion, les kystes donnent des formes végétatives qui sont mobiles et se multiplient dans le duodénum. La fixation sur les entérocytes des microvillosités de la paroi intestinale entraîne une atrophie villositaire et une malabsorption en cas d’infection chronique.
Souvent asymptomatique, la giardiase peut se manifester par des troubles digestifs à type de diarrhée non sanglante, des douleurs abdominales, dyspepsie et anorexie. Les selles sont souvent malodorantes et décolorées. Les signes peuvent persister de nombreuses semaines et faire errer le diagnostic.
L’examen parasitologique des selles fraîches émises au laboratoire, et répété trois fois, est l’examen clé du diagnostic biologique. Le taux d’éosinophiles est normal dans le sang, et la sérologie est sans intérêt.
Le traitement est fait par métronidazole ou albendazole ; un contrôle parasitologique des selles est nécessaire 1 mois après le traitement. Les échecs thérapeutiques sont de plus en plus fréquents sans que leur cause soit clairement identifiée.
Chez un patient ayant des troubles digestifs, il faut penser à une giardiase ; 7 à 20 % des sujets seraient atteints par cette parasitose. Le plus souvent asymptomatique, elle peut prendre l’aspect trompeur d’une maladie intestinale.
Giardia intestinalis (ou Lamblia intestinalis) est probablement le premier parasite intestinal découvert chez l’homme : en 1681, Van Leeuwenhoek, un drapier hollandais, le découvre lors de l’examen de ses propres selles sur le microscope qu’il venait d’inventer. Giardia lamblia est la dénomination la plus courante du parasite. Les kystes du parasite, formes de résistance, sont présents dans beaucoup des eaux de surface de la planète, et l’homme se contamine à partir de ces eaux et par le péril fécal. Après ingestion, les kystes donnent des formes végétatives qui sont mobiles et se multiplient dans le duodénum. La fixation sur les entérocytes des microvillosités de la paroi intestinale entraîne une atrophie villositaire et une malabsorption en cas d’infection chronique.
Souvent asymptomatique, la giardiase peut se manifester par des troubles digestifs à type de diarrhée non sanglante, des douleurs abdominales, dyspepsie et anorexie. Les selles sont souvent malodorantes et décolorées. Les signes peuvent persister de nombreuses semaines et faire errer le diagnostic.
L’examen parasitologique des selles fraîches émises au laboratoire, et répété trois fois, est l’examen clé du diagnostic biologique. Le taux d’éosinophiles est normal dans le sang, et la sérologie est sans intérêt.
Le traitement est fait par métronidazole ou albendazole ; un contrôle parasitologique des selles est nécessaire 1 mois après le traitement. Les échecs thérapeutiques sont de plus en plus fréquents sans que leur cause soit clairement identifiée.
Bourée P, Lancon A. La giardiase : une parasitose mal connue mais fréquente. Rev Prat Med Gen 2001;15:553.
Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien