Quelles différences ? L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé. En France, elle provient de captages d’eaux souterraines ou d’eaux de surface (rivières, canaux, lacs, retenues). Un traitement est donc nécessaire afin de respecter les limites de qualité d’une soixantaine de paramètres – microbiologiques, physico-chimiques, radiologiques et organoleptiques – fixés par le code de la santé publique.
Pour désinfecter l’eau et protéger sa qualité lors de son transport dans les canalisations, les gestionnaires doivent ajouter du chlore en faible quantité, ce qui n’est pas toujours agréable pour le consommateur. Ainsi, pour éliminer l’odeur ou le goût du chlore dans l’eau du robinet, on peut aérer l’eau en la laissant reposer 30 minutes dans une carafe avant de la consommer.
Les eaux en bouteille, eaux minérales naturelles ou de source, sont exclusivement d’origine souterraine et doivent être microbiologiquement saines. Elles ne peuvent faire l’objet d’aucun traitement de désinfection.
Certaines de leurs limites de qualité sont différentes de celles fixées pour l’eau du robinet : par exemple, le fluor a une valeur plus élevée pour les eaux minérales naturelles. Des limites spécifiques sont à respecter pour que figure la mention « convient à l’alimentation des nourrissons » sur l’étiquette.
Selon leur composition, certaines eaux minéralisées peuvent être recommandées pour des besoins particuliers : les eaux sulfatées ont un effet laxatif, d’autres améliorent l’apport en calcium... Toute utilisation thérapeutique d’une eau minérale naturelle relève du domaine médical. Attention : une eau fortement minéralisée peut être délétère si elle devient la seule boisson quotidienne. Par exemple, au-delà de 900 mg par jour chez l’adulte, le calcium peut induire des calculs rénaux. De même, les eaux minérales riches en sodium doivent être consommées avec parcimonie.
Enfin, dans une étude parue dans PNAS début 2024, des chercheurs ont révélé la présence d’une très forte quantité de nanoplastiques (polyamide, polystyrène, polypropylène, polyéthylène) dans l’eau en bouteille, potentiellement dangereuses pour la santé.
Quelle conservation et quels contenants privilégier ? Eaux en bouteille : ne pas consommer au-delà de la date de péremption ; les stocker à l’abri du soleil, dans un endroit frais.
Pour stocker l’eau du robinet (jusqu’à 24-48 h au réfrigérateur), éviter les récipients en plastique, le chlore de l’eau du robinet pouvant réagir avec celui-ci ; verre et inox sont plus résistants au chlore et à l’acidité éventuelle de l’eau.
Carafes filtrantes : qu’en penser ? Plus de 20 % des foyers français sont équipés d’une carafe filtrante permettant d’éliminer le goût du chlore, le calcaire, le plomb et les résidus de matières organiques. Dans son rapport du 2017, l’Anses recommande aux utilisateurs de :
• respecter le mode d’emploi et les précautions d’usage : nettoyage de la carafe et remplacement régulier de la cartouche (environ toutes les 4 semaines) pour éviter les contaminations microbiologiques ;
• conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur et consommer l’eau filtrée rapidement, idéalement dans les 24 h après filtration car, comme le chlore est neutralisé, les bactéries peuvent de nouveau se développer.
L’eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé. En France, elle provient de captages d’eaux souterraines ou d’eaux de surface (rivières, canaux, lacs, retenues). Un traitement est donc nécessaire afin de respecter les limites de qualité d’une soixantaine de paramètres – microbiologiques, physico-chimiques, radiologiques et organoleptiques – fixés par le code de la santé publique.
Pour désinfecter l’eau et protéger sa qualité lors de son transport dans les canalisations, les gestionnaires doivent ajouter du chlore en faible quantité, ce qui n’est pas toujours agréable pour le consommateur. Ainsi, pour éliminer l’odeur ou le goût du chlore dans l’eau du robinet, on peut aérer l’eau en la laissant reposer 30 minutes dans une carafe avant de la consommer.
Les eaux en bouteille, eaux minérales naturelles ou de source, sont exclusivement d’origine souterraine et doivent être microbiologiquement saines. Elles ne peuvent faire l’objet d’aucun traitement de désinfection.
Certaines de leurs limites de qualité sont différentes de celles fixées pour l’eau du robinet : par exemple, le fluor a une valeur plus élevée pour les eaux minérales naturelles. Des limites spécifiques sont à respecter pour que figure la mention « convient à l’alimentation des nourrissons » sur l’étiquette.
Selon leur composition, certaines eaux minéralisées peuvent être recommandées pour des besoins particuliers : les eaux sulfatées ont un effet laxatif, d’autres améliorent l’apport en calcium... Toute utilisation thérapeutique d’une eau minérale naturelle relève du domaine médical. Attention : une eau fortement minéralisée peut être délétère si elle devient la seule boisson quotidienne. Par exemple, au-delà de 900 mg par jour chez l’adulte, le calcium peut induire des calculs rénaux. De même, les eaux minérales riches en sodium doivent être consommées avec parcimonie.
Enfin, dans une étude parue dans PNAS début 2024, des chercheurs ont révélé la présence d’une très forte quantité de nanoplastiques (polyamide, polystyrène, polypropylène, polyéthylène) dans l’eau en bouteille, potentiellement dangereuses pour la santé.
Quelle conservation et quels contenants privilégier ?
Eaux en bouteille : ne pas consommer au-delà de la date de péremption ; les stocker à l’abri du soleil, dans un endroit frais.
Pour stocker l’eau du robinet (jusqu’à 24-48 h au réfrigérateur), éviter les récipients en plastique, le chlore de l’eau du robinet pouvant réagir avec celui-ci ; verre et inox sont plus résistants au chlore et à l’acidité éventuelle de l’eau.
Carafes filtrantes : qu’en penser ?
Plus de 20 % des foyers français sont équipés d’une carafe filtrante permettant d’éliminer le goût du chlore, le calcaire, le plomb et les résidus de matières organiques. Dans son rapport du 2017, l’Anses recommande aux utilisateurs de :
• respecter le mode d’emploi et les précautions d’usage : nettoyage de la carafe et remplacement régulier de la cartouche (environ toutes les 4 semaines) pour éviter les contaminations microbiologiques ;
• conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur et consommer l’eau filtrée rapidement, idéalement dans les 24 h après filtration car, comme le chlore est neutralisé, les bactéries peuvent de nouveau se développer.
D’après : Anses. Eau de boisson : bonnes pratiques de consommation. 18 septembre 2020.