Le diagnostic repose sur l’interrogatoire, si possible aidé par les photos prises pendant les épisodes et apportées par les patients. Il convient de préciser les possibles facteurs favorisants (médicaments, alcool, aliments, activité physique, ménopause, émotions), le plus souvent en faveur d’une cause bénigne. Dans ce cas, aucun examen complémentaire n’est nécessaire.
Les signes d’alerte évoquant une cause plus rare et parfois grave sont : l’apparition à l’âge adulte (sans syndrome climatérique associé), une altération de l’état général, un syndrome tumoral clinique (adénopathies cervicales, masse abdominale, nodule thyroïdien, hématurie à la bandelette urinaire), une urticaire pigmentaire, une diarrhée chronique, des signes associés aux crises (bronchospasme, hypertension artérielle) et certaines particularités cliniques (couleur rouge cerise, violacée).
En cas de signe d’alerte, le bilan, orienté par la clinique, peut comporter (v. tableau) :
– des dosages sériques : hémogramme, bilan hépatique, glycémie, TSH et T4L, tryptase, métanéphrines, normétanéphrines, chromogranine A, sérotonine, VIP, calcitonine ;
– des dosages urinaires des 24h : métanéphrines, normétanéphrines, 5-HIAA.
Les résultats sont à analyser avec précaution en raison du risque de faux positifs ou négatifs. Par exemple, une tryptase normale n’élimine pas un syndrome d’activation mastocytaire, la chromogranine A est souvent élevée chez des patients prenant des inhibiteurs de la pompe à protons. Il faut donc refaire les dosages y compris durant les flushs et parfois associer des biopsies selon le contexte (par exemple cutanées ou digestives avec marquage c-kit si suspicion de mastocytose) ;
– de l’imagerie (en 2e intention) : échographie de la thyroïde ; scanner à la recherche d’une tumeur carcinoïde (lésion bronchique, grêlique, colique, métastase hépatique), d’un VIPome pancréatique, d’un carcinome rénal, d’un phéochromocytome, d’une tumeur cérébrale ; scintigraphie à la MIBG (phéochromocytome) ou à l’octréotide (tumeur carcinoïde).
D’après : De Savigny V, Arlet JB, Regnier É, et al. Flushs : quel bilan ? Rev Prat Med Gen 2019;33:706-8.
Les signes d’alerte évoquant une cause plus rare et parfois grave sont : l’apparition à l’âge adulte (sans syndrome climatérique associé), une altération de l’état général, un syndrome tumoral clinique (adénopathies cervicales, masse abdominale, nodule thyroïdien, hématurie à la bandelette urinaire), une urticaire pigmentaire, une diarrhée chronique, des signes associés aux crises (bronchospasme, hypertension artérielle) et certaines particularités cliniques (couleur rouge cerise, violacée).
En cas de signe d’alerte, le bilan, orienté par la clinique, peut comporter (v. tableau) :
– des dosages sériques : hémogramme, bilan hépatique, glycémie, TSH et T4L, tryptase, métanéphrines, normétanéphrines, chromogranine A, sérotonine, VIP, calcitonine ;
– des dosages urinaires des 24h : métanéphrines, normétanéphrines, 5-HIAA.
Les résultats sont à analyser avec précaution en raison du risque de faux positifs ou négatifs. Par exemple, une tryptase normale n’élimine pas un syndrome d’activation mastocytaire, la chromogranine A est souvent élevée chez des patients prenant des inhibiteurs de la pompe à protons. Il faut donc refaire les dosages y compris durant les flushs et parfois associer des biopsies selon le contexte (par exemple cutanées ou digestives avec marquage c-kit si suspicion de mastocytose) ;
– de l’imagerie (en 2e intention) : échographie de la thyroïde ; scanner à la recherche d’une tumeur carcinoïde (lésion bronchique, grêlique, colique, métastase hépatique), d’un VIPome pancréatique, d’un carcinome rénal, d’un phéochromocytome, d’une tumeur cérébrale ; scintigraphie à la MIBG (phéochromocytome) ou à l’octréotide (tumeur carcinoïde).
D’après : De Savigny V, Arlet JB, Regnier É, et al. Flushs : quel bilan ? Rev Prat Med Gen 2019;33:706-8.