Un patient de 31 ans est victime d’un traumatisme cranio-facial suite à une chute d’une échelle de 2 mètres. L’entourage décrit une perte de connaissance brève.
À l’examen clinique aux urgences, le patient est conscient, le score de Glasgow à 15, la pression artérielle et le pouls normaux ; vous notez une asymétrie faciale. Votre examen clinique permet de poser le diagnostic de paralysie faciale périphérique droite.
À l’examen clinique aux urgences, le patient est conscient, le score de Glasgow à 15, la pression artérielle et le pouls normaux ; vous notez une asymétrie faciale. Votre examen clinique permet de poser le diagnostic de paralysie faciale périphérique droite.
Quels sont les signes cliniques d’une paralysie faciale périphérique ? Comment la différencier d’une paralysie faciale centrale ?
La paralysie faciale périphérique associe une atteinte du territoire du nerf facial supérieur (effacement des rides du front, défaut d’occlusion palpébrale avec signe des cils de Souques à minima ou en cas de PF sévère signe de Charles Bell) et une atteinte du territoire du nerf facial inférieur (effacement du sillon naso-génien, déviation de la commissure labiale lors de la mimique forcée impossibilité de gonfler la jour et atteinte du nerf mentonnier). Il n’y a pas de dissociation automatico-volontaire contrairement à la paralysie faciale centrale (la PF supérieure disparaît par exemple lors d’un rire spontané). Accessoirement dans la PF périphérique on peut retrouver une anesthésie de la zone de Ramsay-Hunt (conque et tragus de l’oreille).