L’objectif de la supplémentation en vitamine D est d’obtenir une concentration sérique en 25(OHD) « optimale », c’est-à-dire supérieure à 20 ng/ml en population générale (et supérieure à 30 ng/ml chez les patients ostéoporotiques ou à risque) ; sans dépasser 60ng/ml (une intoxication à la vitamine D étant possible pour des concentrations bien plus élevées de l’ordre de 150ng/ml).
Supplémentation quotidienne ou doses espacées ? Les deux modes d’administration sont possibles : sous forme de petites doses quotidiennes (1000 à 1200 UI/j en moyenne ; dès que des formes pharmaceutiques adaptées en capsules molles ou comprimés seront disponibles) ; ou en doses espacées (privilégiées pour une meilleure observance). Dans ce dernier cas, on prescrira de la vitamine D3 (cholécalciférol) qui permet de maintenir plus longtemps une concentration sérique optimale de 25(OH)D qu’avec la vitamine D2. Les études récentes plaident en faveur de doses moins importantes (nouveaux dosages à 50 000 UI) mais plus rapprochées dans le temps (la concentration sérique de 25(OH)D s’effondrant après 2 mois). Le dosage de la 25(OH)D n’est plus recommandé, en dehors de situations particulières où il reste remboursé.
Que disent les dernières recommandations ? En prophylaxie de la carence (population générale) : 1 ampoule de 100 000 UI tous les 2 à 3 mois entre novembre et avril ; ou 1 ampoule de 50 000 UI tous les 1 à 2 mois. Chez les sujets à risque de déficit (patients obèses, peau noire, patients ne s’exposant pas au soleil ou portant des vêtements couvrants), cette supplémentation est recommandée toute l’année. Chez les patients ostéoporotiques ou à risque, en cas d’insuffisance rénale chronique, ou de malabsorption, un dosage de la 25(OH)D est recommandé pour adapter la supplémentation.Une dose de charge sera prescrite dans un premier temps (50 000 UI/ mois pendant 2 mois si la 25(OH)D est inférieure à 20ng/ml, réduite à 1 mois si la 25(OH)D est comprise entre 20 et 30ng/ml), suivie d’une dose d’entretien ajustée sur le contrôle de la 25(OH)D (réalisée 3 à 6 mois plus tard).
Souberbielle JC. La supplémentation en vitamine D chez l’adulte : doit-on changer nos pratiques ? Rev Prat 2018 ;68(2):127-33.
Supplémentation quotidienne ou doses espacées ?
Les deux modes d’administration sont possibles : sous forme de petites doses quotidiennes (1000 à 1200 UI/j en moyenne ; dès que des formes pharmaceutiques adaptées en capsules molles ou comprimés seront disponibles) ; ou en doses espacées (privilégiées pour une meilleure observance). Dans ce dernier cas, on prescrira de la vitamine D3 (cholécalciférol) qui permet de maintenir plus longtemps une concentration sérique optimale de 25(OH)D qu’avec la vitamine D2. Les études récentes plaident en faveur de doses moins importantes (nouveaux dosages à 50 000 UI) mais plus rapprochées dans le temps (la concentration sérique de 25(OH)D s’effondrant après 2 mois). Le dosage de la 25(OH)D n’est plus recommandé, en dehors de situations particulières où il reste remboursé.
Que disent les dernières recommandations ?
En prophylaxie de la carence (population générale) : 1 ampoule de 100 000 UI tous les 2 à 3 mois entre novembre et avril ; ou 1 ampoule de 50 000 UI tous les 1 à 2 mois. Chez les sujets à risque de déficit (patients obèses, peau noire, patients ne s’exposant pas au soleil ou portant des vêtements couvrants), cette supplémentation est recommandée toute l’année.
Chez les patients ostéoporotiques ou à risque, en cas d’insuffisance rénale chronique, ou de malabsorption, un dosage de la 25(OH)D est recommandé pour adapter la supplémentation.Une dose de charge sera prescrite dans un premier temps (50 000 UI/ mois pendant 2 mois si la 25(OH)D est inférieure à 20ng/ml, réduite à 1 mois si la 25(OH)D est comprise entre 20 et 30ng/ml), suivie d’une dose d’entretien ajustée sur le contrôle de la 25(OH)D (réalisée 3 à 6 mois plus tard).
Souberbielle JC. La supplémentation en vitamine D chez l’adulte : doit-on changer nos pratiques ? Rev Prat 2018 ;68(2):127-33.