Le diagnostic positif de tumeur du testicule repose sur :
Une tumeur testiculaire ne doit jamais être biopsiée !
Le diagnostic positif final d’une tumeur germinale du testicule repose sur l’analyse anatomo-pathologique de la pièce d’orchidectomie. Une tumeur testiculaire ne doit jamais être biopsiée : toute découverte d’une masse testiculaire est un cancer jusqu’à preuve anatomo-pathologique du contraire et doit conduire à la réalisation d’une exploration scrotale par voie inguinale. Celle-ci se fait sous anesthésie générale ou sous rachianesthésie, par voie inguinale, après clampage haut et premier du cordon spermatique à l’orifice inguinal profond pour éviter toute dissémination hématogène lors de la mobilisation de la masse. La pièce opératoire comporte ainsi le testicule, ses annexes et le cordon spermatique jusqu’à l’orifice inguinal. Une prothèse testiculaire peut être mise en place dans le même temps ou à distance. Dans certains cas de maladie métastatique avancée, menaçant le pronostic vital, une chimiothérapie peut être débutée avant la réalisation de l’orchidectomie. Un recueil de sperme pour cryoconservation doit être proposé au patient, au mieux avant l’orchidectomie, au sein d’un centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain (CECOS). Il s’agit d’une mesure médico-légale dans la mesure où les traitements (radiothérapie et chimiothérapie) peuvent être responsables de troubles de la fertilité.
Un recueil de sperme pour cryoconservation doit être proposé au patient, au mieux avant l’orchidectomie, au sein d’un centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain (CECOS). Il s’agit d’une mesure médico-légale dans la mesure où les traitements (radiothérapie et chimiothérapie) peuvent être responsables de troubles de la fertilité.