Les méduses sont de plus en plus nombreuses sur le littoral français ; elles ont proliféré ces dernières années, en raison notamment de la surpêche de leurs prédateurs (thons, harengs, anchois).
Lorsqu’elles piquent leurs proies, elles injectent du venin à travers les millions de nématocystes implantés sur les tentacules. À noter qu’elles restent venimeuses même mortes, échouées et desséchées sur la plage. Chez l’homme, le contact avec les tentacules provoque des décharges électriques et des sensations de brûlures accompagnées de paresthésies et d’un érythème local, suivant les traces des tentacules, en « coups de fouet ».
Conduite à tenir en cas de piqûre de méduse :
– Sortir la victime de l’eau, la calmer, l’empêcher de se frotter, éviter la mobilisation. Ne pas appliquer de chaleur (exagère la brûlure), même si le venin est parfois thermolabile.
– Retirer les filaments visibles avec une pince ou un gant double.
– Piéger les cellules restantes avec de la mousse à raser ou du sable et laisser sécher, puis gratter légèrement afin d’éliminer toutes les cellules restantes (utiliser un carton rigide ou une carte de crédit).
– Rincer la peau à l’eau de mer sans frotter, jusqu’à disparition de la douleur. Ne pas utiliser d’eau douce : hypoosmolaire, elle fait éclater les nématocystes, libérant davantage de venin. L’acide acétique à 5 % (ou le vinaigre) peut être discuté selon les espèces, mais est de moins en moins recommandé (risque de relargage avec les physalies), même si efficace pour coaguler les derniers résidus.
– Le traitement symptomatique est identique à celui d’une brûlure thermique du premier degré : antisepsie locale, topiques cicatrisants, et si besoin antalgiques per os, anti-inflammatoires, antihistaminiques.
– Consultation ophtalmologique en cas de lésion oculaire ; surveillance cardiorespiratoire et circulatoire si antécédents d’allergie.
En général, les phénomènes réactionnels régressent en quelques heures ou quelques jours, en laissant toutefois une cicatrice hyperchromique, voire une chéloïde, qui peut persister plusieurs années.
Lorsqu’elles piquent leurs proies, elles injectent du venin à travers les millions de nématocystes implantés sur les tentacules. À noter qu’elles restent venimeuses même mortes, échouées et desséchées sur la plage. Chez l’homme, le contact avec les tentacules provoque des décharges électriques et des sensations de brûlures accompagnées de paresthésies et d’un érythème local, suivant les traces des tentacules, en « coups de fouet ».
Conduite à tenir en cas de piqûre de méduse :
– Sortir la victime de l’eau, la calmer, l’empêcher de se frotter, éviter la mobilisation. Ne pas appliquer de chaleur (exagère la brûlure), même si le venin est parfois thermolabile.
– Retirer les filaments visibles avec une pince ou un gant double.
– Piéger les cellules restantes avec de la mousse à raser ou du sable et laisser sécher, puis gratter légèrement afin d’éliminer toutes les cellules restantes (utiliser un carton rigide ou une carte de crédit).
– Rincer la peau à l’eau de mer sans frotter, jusqu’à disparition de la douleur. Ne pas utiliser d’eau douce : hypoosmolaire, elle fait éclater les nématocystes, libérant davantage de venin. L’acide acétique à 5 % (ou le vinaigre) peut être discuté selon les espèces, mais est de moins en moins recommandé (risque de relargage avec les physalies), même si efficace pour coaguler les derniers résidus.
– Le traitement symptomatique est identique à celui d’une brûlure thermique du premier degré : antisepsie locale, topiques cicatrisants, et si besoin antalgiques per os, anti-inflammatoires, antihistaminiques.
– Consultation ophtalmologique en cas de lésion oculaire ; surveillance cardiorespiratoire et circulatoire si antécédents d’allergie.
En général, les phénomènes réactionnels régressent en quelques heures ou quelques jours, en laissant toutefois une cicatrice hyperchromique, voire une chéloïde, qui peut persister plusieurs années.
D’après :
Société française de médecine d’urgence. Méduses. Novembre 2017.
Bourée P. Méduses : de plus en plus nombreuses sur nos côtes ! Rev Prat (en ligne) 2 août 2021.