Le risque d’infarctus augmente-t-il avec le froid ?
Une étude menée au Royaume-Uni et publiée dans le British Medical Journal, portant sur 84 000 admissions hospitalières, a retrouvé une relation globalement linéaire entre la température et l’infarctus du myocarde : chaque baisse moyenne quotidienne de 1 °C de la température extérieure était associée à une augmentation cumulée du risque d’infarctus du myocarde de 2,0 % (intervalle de confiance à 95 % de 1,1 % à 2,9 %) au cours des 28 jours suivants, les effets les plus importants étant estimés à des délais de 2-7 et 8-14 jours. Les auteurs estiment qu’en Grande-Bretagne, pour chaque baisse de 1 °C, il y aurait un excès de 200 infarctus par jour. Les adultes âgés de 75 à 84 ans et ceux ayant déjà eu une maladie coronaire étaient plus vulnérables aux effets du froid que les autres groupes d’âge.
Le rôle néfaste du froid sur le cœur a été confirmé par une vaste étude internationale multicentrique publiée dans Circulation, s’appuyant sur une base de données mondiale de 27 pays, et incluant 32 154 935 décès d’origine cardiovasculaire : les jours de froid extrême seraient à l’origine de 9,1 décès supplémentaires pour 1 000 décès cardiovasculaires (versus seulement 2,2 pour les pics de chaleur).
Attention donc à éviter les efforts physiques intenses par des températures très froides.
Le rôle néfaste du froid sur le cœur a été confirmé par une vaste étude internationale multicentrique publiée dans Circulation, s’appuyant sur une base de données mondiale de 27 pays, et incluant 32 154 935 décès d’origine cardiovasculaire : les jours de froid extrême seraient à l’origine de 9,1 décès supplémentaires pour 1 000 décès cardiovasculaires (versus seulement 2,2 pour les pics de chaleur).
Attention donc à éviter les efforts physiques intenses par des températures très froides.