La stéatopathie hépatique non alcoolique (non alcoholic fatty liver disease ou NAFLD) se caractérise par une accumulation anormale de graisse intrahépatique en l’absence de consommation excessive d’alcool.
La NAFLD regroupe un large spectre de lésions hépatiques dans lequel on distingue deux grandes entités : la stéatose isolée ou accompagnée d’une inflammation lobulaire minime (non alcoholic fatty liver ou NAFL) et la stéatohépatite non alcoolique (non alcoholic steatohepatitis ou NASH). La NASH est définie par la présence d’une stéatose avec inflammation lobulaire et ballonisation des hépatocytes. Elle correspond à la forme agressive de la maladie qui favorise l’accumulation de fibrose dans le parenchyme hépatique avec évolution vers la cirrhose et ses complications (insuffisance hépatique, ascite, rupture de varice, hépatocarcinome).
Plusieurs facteurs génétiques prédisposant à la NAFLD et sa sévérité ont été identifiés. La NAFLD évolue dans un contexte dysmétabolique et d’insulino-résistance. L’accumulation des critères du syndrome métabolique (tour de taille, pression artérielle, glycémie à jeun, triglycérides, HDL-cholestérol) et le degré d’insulino-résistance sont associés à une augmentation de la prévalence de la NAFLD et de sa sévérité (NASH, fibrose).
La NAFLD est une maladie de progression globalement lente, mais son histoire naturelle est encore mal connue. La NASH représente la forme agressive de la maladie : comparés aux patients avec une simple NAFL, les patients ayant une NASH ont une vitesse de progression de la fibrose plus importante, évoluent plus vers la cirrhose, développent plus de complications hépatiques et ont une mortalité plus élevée.
Les recommandations de l’European Association for the Study of the Liver (EASL) proposent une surveillance assez stricte par des tests non invasifs : tous les 2 ou 3 ans pour les patients ayant une NAFL sans facteur de risque de progression (âge > 50 ans, diabète de type 2, syndrome métabolique, hypertension artérielle, cytolyse hépatique) et tous les ans pour les patients avec une NASH et/ou une fibrose. Appliquer ces règles suppose cependant d’être capable de distinguer les patients NAFL des patients NASH, ce qui n’est actuellement pas possible avec les tests non invasifs. Le suivi des patients cirrhotiques dans la NAFLD s’effectue de façon semestrielle, selon les mêmes modalités que pour les autres causes de maladies chroniques du foie.
La NAFLD regroupe un large spectre de lésions hépatiques dans lequel on distingue deux grandes entités : la stéatose isolée ou accompagnée d’une inflammation lobulaire minime (non alcoholic fatty liver ou NAFL) et la stéatohépatite non alcoolique (non alcoholic steatohepatitis ou NASH). La NASH est définie par la présence d’une stéatose avec inflammation lobulaire et ballonisation des hépatocytes. Elle correspond à la forme agressive de la maladie qui favorise l’accumulation de fibrose dans le parenchyme hépatique avec évolution vers la cirrhose et ses complications (insuffisance hépatique, ascite, rupture de varice, hépatocarcinome).
Plusieurs facteurs génétiques prédisposant à la NAFLD et sa sévérité ont été identifiés. La NAFLD évolue dans un contexte dysmétabolique et d’insulino-résistance. L’accumulation des critères du syndrome métabolique (tour de taille, pression artérielle, glycémie à jeun, triglycérides, HDL-cholestérol) et le degré d’insulino-résistance sont associés à une augmentation de la prévalence de la NAFLD et de sa sévérité (NASH, fibrose).
La NAFLD est une maladie de progression globalement lente, mais son histoire naturelle est encore mal connue. La NASH représente la forme agressive de la maladie : comparés aux patients avec une simple NAFL, les patients ayant une NASH ont une vitesse de progression de la fibrose plus importante, évoluent plus vers la cirrhose, développent plus de complications hépatiques et ont une mortalité plus élevée.
Les recommandations de l’European Association for the Study of the Liver (EASL) proposent une surveillance assez stricte par des tests non invasifs : tous les 2 ou 3 ans pour les patients ayant une NAFL sans facteur de risque de progression (âge > 50 ans, diabète de type 2, syndrome métabolique, hypertension artérielle, cytolyse hépatique) et tous les ans pour les patients avec une NASH et/ou une fibrose. Appliquer ces règles suppose cependant d’être capable de distinguer les patients NAFL des patients NASH, ce qui n’est actuellement pas possible avec les tests non invasifs. Le suivi des patients cirrhotiques dans la NAFLD s’effectue de façon semestrielle, selon les mêmes modalités que pour les autres causes de maladies chroniques du foie.
Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien