Patient sous oxygénothérapie à long terme : comment voyager en avion ?
La pression en vol dans les avions de ligne est plus basse que la pression atmosphérique au niveau de la mer et les pressions partielles des gaz respirés en vol sont diminuées, ce qui peut entraîner une hypoxémie préoccupante chez des patients atteints de pathologies respiratoires.
Les patients sous OLT doivent maintenir leur traitement durant le vol. Les personnes « limites », sans OLT mais ayant une hypoxémie qui peut s’aggraver lors du vol peuvent être détectées par un test d’aptitude lors d’une épreuve d’hypoxie. Ce test est rarement réalisé.
Souvent, le patient est appareillé pendant le vol avec un concentrateur portable agréé par la Federal Aviation Administration américaine. Avant le vol, il doit :
• contacter la compagnie aérienne pour l’informer et pouvoir utiliser à bord le concentrateur. Les compagnies indiquent le nombre de batteries autorisées. Les batteries au lithium sont soumises à la réglementation des transports aériens (https://www.humanairmedical.com/app/webroot/filemanager/Bagages_batterie_lithium_fr.pdf). Les compagnies peuvent demander une attestation médicale. Certaines fournissent l’O2, mais ce service est habituellement payant ;
• vérifier auprès du prestataire et/ou de la compagnie aérienne que le concentrateur est conforme ;
• s’assurer du bon état de marche du concentrateur et que les batteries sont suffisamment chargées ;
• arriver tôt le jour du départ pour l’inspection de l’équipement.
 
D’après : Jébrak G. Oxygénothérapie à long terme dans les pathologies respiratoires chroniques.  Rev Prat 2024;74(6);587-93.

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