Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
De façon générale, tout diagnostic de polyarthrite rhumatoïde justifie l’introduction d’un traitement de fond par méthotrexate en première intention. C’est seulement en présence d’une contre-indication liée au terrain ou au contexte qu’une proposition alternative peut se justifier.
La polyarthrite rhumatoïde peut affecter le rachis cervical supérieur (atteinte articulaire atloïdo-axoïdienne). Il s’agit d’une atteinte potentiellement très sévère, justifiant une vigilance particulière (anamnèse et examens complémentaires au moindre doute). En revanche, à la différence des spondyloarthrites, la polyarthrite rhumatoïde ne peut affecter ni le rachis dorsal, ni le rachis lombaire, ni les articulations sacro-iliaques. Ainsi, face à une patiente atteinte de polyarthrite rhumatoïde et décrivant une lombalgie, il convient de raisonner en dehors du cadre de cette affection pour conduire l’enquête étiologique (en gardant néanmoins en tête le risque potentiellement accru de fracture vertébrale du fait de l’inflammation systémique induite par la maladie et de la possible exposition aux glucocorticoïdes).
Retrouvez l’item lié à ce quiz ici : Devauchelle-Pensec V, Guellec D. Item 196. Polyarthrite rhumatoïde. Rev Prat 2024;74(5);561-71.