Patient de 68 ans insuffisant cardiaque à fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) altérée à 35 %, sorti d’hospitalisation après un épisode de décompensation cardiaque (NT-proBNP à 5 440 ng/L à l’admission) avec décongestion optimale.

Traitement de sortie avec quadrithérapie initiée au premier palier (sacubitril-valsartan, dapagliflozine, bisoprolol, éplérénone). Le NT-proBNP de sortie est de 1 500 ng/L, la créatinine à 150 µmol/L.
Vous le voyez quinze jours après sa sortie. La symptomatologie et l’examen cardiovasculaire sont stables, de même que le poids. Le NT-proBNP est dosé à 1 700 ng/L et la créatininémie à 120 µmol/L. Que faites-vous ?
Vous revoyez le patient trois mois plus tard. Il va bien, sa quadrithérapie est titrée à dose maximale, avec une dyspnée NYHA 1, TA = 95/55 mmHg et FC = 55 batt/min. Il n’a pas de symptômes d’hypotension. Le NT-proBNP est dosé à 400 ng/L et la créatininémie à 9 µmol/L. 
Quelle est votre interprétation ?
Six mois plus tard, le patient vous contacte en urgence car le laboratoire l’a rappelé pour un résultat de NT-proBNP augmenté à 1 800 ng/L et une créatininémie augmentée à 500 µmol/ L. Il vous explique qu’il sort d’un épisode de gastroentérite sévère et fébrile, mais son poids est stable et ses symptômes d’insuffisance cardiaque également. 
Que faites-vous ?
 Un an plus tard, en plein hiver, le patient vous appelle car il se sent plus fatigué, dyspnée NYHA 2, prise de 2 kg par rapport au poids de référence dans un contexte de bronchite.
Que faites-vous ?

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