Mme S., 27 ans, salariée, est embauchée depuis 3 ans dans un salon de coiffure. Dans ses antécédents, on retrouve une rhinite allergique dans l’enfance disparue à l’adolescence. Elle ne prend aucun traitement. Elle vous consulte en tant que dermatologue pour des lésions eczématiformes prurigineuses des deux mains prédominantes à droite (elle est droitière) et évoluant depuis 6 mois. Les lésions ont disparu au bout de 72 heures lors de ses congés d’été. Vous réalisez des patch-tests alors qu’elle est toujours en activité professionnelle. Ils se révèlent positifs au nickel (contenu dans les ciseaux qu’elle utilise au salon de coiffure) et au linalol (un alcool présent dans certains shampooings et laques).
Devant la positivité de l’épreuve du travail et des patch tests, il vous paraît évident que l’origine de la dermatose de contact est professionnelle. Quelle est votre attitude ? Plusieurs réponses possibles.