Un patient de 72 ans sans antécédent, hormis une hypertension artérielle sous ramipril, est hospitalisé par les pompiers aux urgences pour une perte de connaissance brutale de quelques secondes avec chute au sol dans la rue et reprise de conscience immédiate.
Les constantes à l’arrivée sont les suivantes : pression artérielle (PA) = 150/90 mmHg ; fréquence cardiaque (FC) = 65 batt/min ; température (T°) = 36,8 °C ; saturation en oxygène (Sa) 99 % en air ambiant.
Il a une plaie à l’arcade sourcilière.
Devant ce tableau de syncope, un électrocardiogramme (ECG) est réalisé (fig. A) :
Les constantes à l’arrivée sont les suivantes : pression artérielle (PA) = 150/90 mmHg ; fréquence cardiaque (FC) = 65 batt/min ; température (T°) = 36,8 °C ; saturation en oxygène (Sa) 99 % en air ambiant.
Il a une plaie à l’arcade sourcilière.
Devant ce tableau de syncope, un électrocardiogramme (ECG) est réalisé (fig. A) :
Comment interprétez-vous cet ECG ?
Devant l’aspect RsR’ en V1 et l’onde S traînante en V6, il s’agit d’un bloc de branche droit.
L’axe est hypergauche (QRS positifs en DI et négatifs en inférieur). Il n’y a pas de bloc de branche gauche ni d’hypertrophie ventriculaire gauche électrique. Cet axe hypergauche témoigne donc d’un hémibloc antérieur gauche.
Le patient présente donc un bloc bifasciculaire.