Vous recevez en consultation d’ophtalmologie un patient âgé de 65 ans, obèse (indice de masse corporelle [IMC] : 32 kg/m2) qui consulte pour un renouvellement de correction optique.

On note chez ce patient peu d’antécédents, hormis une dyslipidémie sous régime seul.

Votre examen révèle :

– une acuité visuelle à 5/10 aux deux yeux avec une correction de +1,00 -1 à 90° à droite et +1,75 -1,25 à 85° à gauche ;

– une tension oculaire mesurée au tonomètre de Goldmann à 16 mmHg ;

– une vision de près p4 aux deux yeux.
Question 1 - Cochez la ou les réponses exactes :
Le verre correcteur est convexe.
L’échelle Parinaud permet de définir l’acuité visuelle de près.
L’acuité visuelle de près normale est p2.
Vous examinez votre patient à la lampe à fente après dilatation (il n’existait pas de rubéose irienne) [fig. 1] :
Fig. 1 (source : G. de Saint Sauveur).
Question 2 - Cochez la ou les réponses exactes :
Cataracte souvent secondaire à un traumatisme, des désordres métaboliques comme le diabète, ou des uvéites chroniques.
Le diagnostic est clinique.
Il s’agit de la cataracte cortico-nucléaire.
Le traitement de la cataracte est uniquement chirurgical.
Voici la rétinophotographie centrée sur le nerf optique gauche de votre patient [fig. 2A] :
Fig. 2A (source : G. de Saint Sauveur).
Question 3 - Cochez la ou les réponses exactes :
Les bords de la papille sont nets.
La macula n’est pas visible sur cette photo.
Il existe des néovaisseaux péripapillaires.
Les néovaisseaux d’origine choroïdienne concernent la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Ce sont des néovaisseaux prérétiniens en lien avec une ischémie rétinienne (v. fig. 2B).
Fig. 2B (source : G. de Saint Sauveur).
Votre patient a donc une cataracte sous-capsulaire postérieure aux deux yeux ainsi qu’une rétinopathie diabétique ayant fait découvrir un diabète de type 2 très déséquilibré.
Vous demandez à votre patient d’initier une prise en charge endocrinologique.
Vous pratiquez cet examen de l’œil gauche [fig. 3A] :
Fig. 3A (source : G. de Saint Sauveur).
Question 4 - Cochez la ou les réponses exactes :
Il s’agit d’une tomographie en cohérence optique (OCT).
L’œdème maculaire est diffus, sévère.
Les drusen font partie du spectre de la DMLA ou maculopathie liée à l’âge et sont situés au niveau de l’épithélium pigmentaire.
L’œdème peut être désigné comme cystoïde. Correspond à la flèche blanche sur l’OCT de la correction (v. fig. 3B).
Avec la perte de l’entonnoir fovéolaire à cause de l’œdème maculaire diabétique.
Fig. 3B (source : G. de Saint Sauveur).
Les complications ophtalmologiques rétiniennes de votre patient sont donc :
– une rétinopathie diabétique proliférante ;
– un œdème maculaire sévère.
Question 5 - Concernant sa rétinopathie diabétique proliférante, cochez la ou les réponses exactes :
Le laser Excimer est utilisé pour la chirurgie réfractive.
Un traitement classique nécessite plusieurs séances (4 par œil environ).
Verre à 3 miroirs ou verre quadrasphérique.
Traitement de l’hémorragie intravitréenne chronique.
Question 6 - Concernant son œdème maculaire, cochez la ou les réponses exactes :
Une tension artérielle non contrôlée est un facteur de risque.
Ce traitement n’est plus d’actualité depuis les anti-VEGF (vascular endothelium growth factor).
Traitement de l’œdème maculaire diabétique avec baisse de vision et atteinte centrale.
C’est une option thérapeutique des œdèmes inflammatoires postopératoires.
Selon le terrain du patient et la tolérance des injections.
Vous avez traité votre patient avec une panphotocoagulation rétinienne bilatérale ainsi qu’avec de nombreuses injections.
Le diabète est maintenant sous contrôle et vous devez programmer une chirurgie de cataracte bilatérale.
Question 7 - Cochez la ou les réponses exactes :
Espace d’au moins 7 jours.
L’anesthésie topique seule est le plus souvent suffisante.
Pour pénétrer dans la chambre antérieure.
Antibiotiques et corticoïdes.
Prévention de l’endophtalmie.

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