Mme R, 67 ans, consulte aux urgences devant des dorsolombalgies évoluant depuis 4 semaines.
Il s’agit d’une patiente suivie par son médecin traitant pour une hypertension artérielle et une dyslipidémie pour lesquelles elle est traitée par candésartan et simvastatine. Cette patiente était cheffe gastronomique jusqu’à sa retraite. Elle est en surpoids (82 kg pour 1,67 m), fumeuse à 35 paquets-années, et consomme de l’alcool de manière régulière mais non quotidienne. Elle n’a pas d’allergie médicamenteuse.
Elle note l’apparition progressive, il y a 4 semaines, de douleurs dans le bas du dos, majorées le matin. Depuis 3 semaines, elle décrit également une douleur en hémiceinture gauche à type de décharges électriques. Elle a perdu 3 kg en 1 mois et pèse à ce jour 79 kg.
Ses constantes sont les suivantes : température (T°) = 37,7 °C ; pression artérielle (PA) = 124/78 mmHg ; fréquence cardiaque (FC) = 87 battements/min ; saturation en oxygène (SpO2) = 94 % en air ambiant. Échelle numérique à 8/10.
L’examen clinique neurologique ne montre pas de déficit sensitivomoteur aux 4 membres, hormis une hypoesthésie à hauteur de T12. Les réflexes ostéotendineux (ROT) sont vifs, mais non diffus ni polycinétiques. Il existe une douleur à la palpation des épineuses de la région lombaire haute. Vous palpez également une adénopathie sus-claviculaire gauche. Le reste de l’examen clinique est sans particularité.
Vous avez fait réaliser l’examen suivant (fig. 1) :
Il s’agit d’une patiente suivie par son médecin traitant pour une hypertension artérielle et une dyslipidémie pour lesquelles elle est traitée par candésartan et simvastatine. Cette patiente était cheffe gastronomique jusqu’à sa retraite. Elle est en surpoids (82 kg pour 1,67 m), fumeuse à 35 paquets-années, et consomme de l’alcool de manière régulière mais non quotidienne. Elle n’a pas d’allergie médicamenteuse.
Elle note l’apparition progressive, il y a 4 semaines, de douleurs dans le bas du dos, majorées le matin. Depuis 3 semaines, elle décrit également une douleur en hémiceinture gauche à type de décharges électriques. Elle a perdu 3 kg en 1 mois et pèse à ce jour 79 kg.
Ses constantes sont les suivantes : température (T°) = 37,7 °C ; pression artérielle (PA) = 124/78 mmHg ; fréquence cardiaque (FC) = 87 battements/min ; saturation en oxygène (SpO2) = 94 % en air ambiant. Échelle numérique à 8/10.
L’examen clinique neurologique ne montre pas de déficit sensitivomoteur aux 4 membres, hormis une hypoesthésie à hauteur de T12. Les réflexes ostéotendineux (ROT) sont vifs, mais non diffus ni polycinétiques. Il existe une douleur à la palpation des épineuses de la région lombaire haute. Vous palpez également une adénopathie sus-claviculaire gauche. Le reste de l’examen clinique est sans particularité.
Vous avez fait réaliser l’examen suivant (fig. 1) :
Question 1 - Concernant cet examen et les interprétations que vous pouvez en faire :
Le liquide céphalorachidien (LCR) étant blanc, il s’agit d’une IRM rachidienne pondérée en T2.
En effet, on voit bien ici la compression médullaire par une masse hétérogène du corps vertébral de T12. Celle-ci explique les douleurs neuropathiques + hypoesthésie T12, sans syndrome sous-lésionnel pour le moment.
Il existe une lésion hétérogène du corps vertébral de T12, non centrée sur un disque et fortement évocatrice de métastase rachidienne.
À la recherche d’une hypotonie du sphincter anal dans le contexte de compression du cône terminal.
– syndrome lésionnel (présent ici) : douleur ou déficit radiculaire ;
– syndrome sous-lésionnel (non présent ici) : déficit sensitivomoteur, signe d’irritation pyramidale, troubles sphinctériens ;
– syndrome rachidien (présent ici) : syndrome douloureux local.